Ligue Europa : Enfin l’heure de briller pour Nice ?
Plutôt en forme ces dernières semaines, Nice espère enfin trouver la délivrance en Ligue Europa. Mauvais élèves du foot français depuis le début de saison, les Aiglons accueillent Fribourg ce jeudi avec des motifs d’espoir.
Il est temps de sortir les serres pour les Aiglons. Contre Fribourg ce jeudi en Ligue Europa, Nice n’a plus le choix. Il faut gagner pour espérer faire partie des 24 équipes qualifiées lors de cette phase régulière de C3. Une victoire et tout serait relancé pour le Gym, 33e sur 36 au classement mais qui n’est pas encore totalement décroché malgré ses 3 défaites en autant de matchs. L’honneur de l’OGCN est également en jeu lors de cette rencontre capitale.
Une série noire
Car les Niçois sont la risée de la France au niveau européen depuis plus d’un an. Ils restent sur une série de 15 matchs sans gagner sur la scène continentale. Le dernier succès remonte au printemps 2023. Alors ce cycle infernal s’arrêtera-t-il un jour ? Cette question, Franck Haise l’entend à chaque rendez-vous de Ligue Europa depuis le début de saison. Pour le moment, il n’est jamais parvenu à trouver de réponse concrète. Trois défaites en autant de journée face à l'AS Roma, au Fenerbahçe et au Celta Vigo. A chaque fois sur le même score (2-1). Cruel mais implacable pour le coach azuréen et ses joueurs. En conférence de presse ce mercredi, à la veille d’affronter Fribourg, le sujet de cette série noire est revenu sur la table. "Ce qui compte, c'est que mon groupe y croit. Et que moi j'y crois. Ce que les autres pensent, on va les laisser parler. Ce qui compte, c'est mon groupe, ce qu'il est capable de faire. Et je sais que mon groupe y croit", a martelé Haise face aux médias.
Haize retrouve Fribourg
L’entraîneur des Aiglons peut avoir l’esprit revanchard. Le coach normand n’a jamais connu la victoire en Ligue Europa que ce soit avec Nice ou avec Lens. 13 rencontres sans succès et une série entamée avec le Racing début 2024 contre…Fribourg. "Je m’en souviens bien. Ça avait été assez fermé à l’aller à Bollaert. Au retour en Allemagne, on avait bien maîtrisé la première mi-temps en menant 2-0. Ils avaient fait certains changements à la pause et imposés un jeu avec beaucoup de verticalité, de duels aériens et de centres. On s’était fait égaliser dans le temps additionnel, la qualification était dans nos bras, dans nos mains. C’était un moment difficile. Kévin Danso était suspendu, je pense que dans le domaine aérien il nous avait un peu manqué notamment dans cette seconde période. Tous les matchs permettent d’apprendre. On préfère apprendre avec des bons souvenirs, parfois ce n’est pas le cas. C’est la vie des sportifs”, s’est remémoré l’entraîneur de 54 ans en conférence de presse.
Le positivisme niçois
Ce nouveau duel face aux Allemands arrive donc à point nommé pour enfin tourner la page et remporter son premier match en C3. Son discours positif est en tout cas partagé par Charles Vanhoutte, son milieu de terrain. “On est sur le bon chemin. On joue chaque match pour le gagner. Avec l'Union St-Gilloise c'était un peu pareil l'an dernier, on avait beaucoup de nouveaux joueurs et ça prend du temps. Avec le mois d'octobre qu'on a vécu, on est sur le bon chemin et ça va aller de mieux en mieux. Il reste cinq matchs de Coupe d'Europe et rien n'est joué." Positiver, il y a de quoi ces dernières semaines pour le Belge et ses coéquipiers.
Le Gym a enchaîné des performances solides face à des cadors de la Ligue 1. Un nul à Monaco dans le derby azuréen, une victoire contre Lyon et des succès obtenus à Rennes et devant Lille. Ce cycle d’invincibilité s’est malheureusement terminé le week-end dernier sur la pelouse du Parc des Princes contre le PSG. Une défaite 1-0, mais Nice a tenu tête jusqu’à l’ultime seconde face au champion d’Europe, libéré grâce à un but de Gonçalo Ramos. C’est peut-être le meilleur moment pour retrouver la lumière européenne sur la Côte d’Azur.









