Olympiakos : Lala, le nouvel air grec
Kenny Lala, à peine arrivé à l'Olympiakos (qui se rend jeudi à Arsenal, en huitièmes de finale retour de Ligue Europa), joue déjà un rôle majeur.
Devenu un cadre symbolique du Strasbourg offensif de Thierry Laurey, Kenny Lala a donc passé un cap en quittant l'Alsace pour l'Olympiakos au bout de quatre ans et demi en Ligue 1. Révélé à Valenciennes (où il avait déjà fréquenté l'élite du football français, surtout la saison de la descente en 2013-2014) puis à Lens en Ligue 2, le latéral droit a régulièrement été évoqué parmi les postulants éventuels chez les Bleus, à ce poste traditionnellement faible dans le onze de Didier Deschamps. En fin de contrat à 29 ans, il a certes rejoint un championnat moins huppé, mais surtout un club qui joue très régulièrement la Ligue des Champions (encore dans le groupe de l'OM cette saison).
La connexion française a forcément joué, avec Mathieu Valbuena et Yann M'Vila déjà très installés au sein du club du Pirée, Christian Karembeu qui remplit son rôle de directeur sportif pour la huitième saison de suite et l'ancien Bastiais François Modesto qui dirige le recrutement pour la cinquième année. "On a très bien parlé ensemble, il m'a dit d'où venait ce club et le projet m'a vraiment intéressé, résumait Lala sur le site du club au moment de sa signature, le 1er février. J'ai senti que c'était fait pour aller de l'avant, et j'avais besoin de franchir ce palier dans ma carrière. J'espère apporter ma pierre à l'édifice, vivre de bons moments et surtout jouer l'Europe."
S'il n'a pas débuté tous les matchs depuis son arrivée, le coach Pedro Martins s'attachant à gérer les temps de jeu au sein d'un Olympiakos largement leader (seize points d'avance sur l'Aris Salonique à dix journées de la fin), Lala est clairement le n°1 de sa hiérarchie devant Androutsos. Il n'a jamais manqué deux rencontres de suite et a notamment disputé les trois matchs de Ligue Europa depuis le mois dernier : la qualification contre le PSV (victoire 4-2 à l'aller et défaite 2-1 au retour) et cette défaite contre Arsenal (1-3) qui rend forcément la tâche très difficile aux Grecs.