L’équilibre n’est pas encore atteint mais la santé financière d’Arsenal est florissante. Si on en croit le rapport financier relatif à l’année 2024, rendu public ce mercredi 19 février, le club anglais a enregistré un chiffre d’affaires record qui s’élève à 744,4 millions d’euros, soit une augmentation impressionnante de 32% par rapport à 2023.

Ces revenus exceptionnels s’expliquent en raison de plusieurs facteurs à commencer par les excellents résultats sportifs du club londonien qui a fini 2^e de Premier League et atteint les quarts de finale de la Ligue des champions. De fait, la billetterie s’est mise au diapason et a rapporté 159 millions d’euros quand elle avait plafonné à 123,9 millions d’euros en 2023 (+ 28 %). Dans le même temps, les revenus issus des droits télévisés ont épousé la même trajectoire ascendante passant de 230,8 millions d’euros en 2023 à 316,7 millions d’euros (+ 37 %).

Une masse salariale plus importante

Le club s’est, en outre, félicité de sa nouvelle politique commerciale. Révisée en 2023 et portée par le renouvellement du partenariat avec Emirates concernant son stade ainsi que la tournée estivale aux Etats-Unis, celle-ci s’est révélée payante puisqu’elle a généré 263,6 millions d’euros de revenus en 2024 contre 204,4 millions d’euros l’année précédente (+ 29 %).

Malgré toutes ses augmentations, les coûts opérationnels des Gunners ont également connu une forte hausse. Ainsi, la masse salariale du club a grimpé à près de 400 millions d’euros (395,8) en 2024 quand elle n’atteignait que 283,5 millions d’euros en 2023 (+ 39 %). Cela accumulé à toutes les autres dépenses a conduit à des pertes estimées à 21,4 millions d’euros en 2024. Si l’équilibre financier n’est pas totalement atteint, Arsenal s’en est toutefois rapproché puisqu’il accusait un déficit de 62,9 millions d’euros sur l’ensemble de l’année 2023, soit une diminution des pertes d’environ 66 %. Un résultat financier plus qu’honorable et bien meilleur que celui publié récemment par Manchester United, contraint de réduire drastiquement ses coûts dans les mois à venir pour éviter des sanctions pour non-respect du fair-play financier anglais.