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Premier League : Le président de Tottenham justifie le renvoi d’Ange Postecoglou
Le président des Spurs, Daniel Levy, a expliqué au média du club londonien que sa décision de licencier le manager gréco-australien n’avait pas été simple à prendre mais était nécessaire.
On peut donc gagner un trophée majeur, en l’occurrence la Ligue Europa, et se faire renvoyer peu après. Le mois dernier, Ange Postecoglou a tenu sa promesse en remportant un titre comme il en a pris l’habitude depuis ses débuts d’entraîneur, mettant fin à 17 ans de disette pour Tottenham, sevré depuis sa victoire finale en Coupe de la Ligue en 2008. Pourtant, quelques jours après la nuit inoubliable de Bilbao, le manager de 59 ans se voyait signifier la fin de son aventure avec les Spurs.
"Je ne regrette pas d’avoir engagé Ange. Je lui suis très reconnaissant. Lors de sa première saison, nous avons fini 5e et, lors de sa deuxième, nous avons décroché la lune en remportant un trophée, mais nous devons être performants dans toutes les compétitions et nous avons senti le besoin d’opérer un changement", a expliqué Daniel Levy au média officiel de Tottenham. "Émotionnellement, cela a été difficile, mais nous avons le sentiment d’avoir pris la bonne décision pour le club", a poursuivi le président du club anglais.
S’il n’a pas voulu rouvrir la cicatrice, le dirigeant britannique a "sacrifié" Ange Postecoglou pour avoir failli en Premier League. Si Son Heung-min et ses partenaires ont donc été au bout en C3, obtenant une inespérée qualification pour la prochaine Ligue des champions, en championnat, ils ont signé une saison désastreuse, terminant à une indigne 17e place, juste au-dessus de la zone de relégation. Une faillite impardonnable pour l’un des plus gros budgets de l’élite anglaise.
Un nouveau manager emballant
Si Tottenham a évité de peu la catastrophe industrielle, Daniel Levy a estimé qu’un changement était nécessaire pour ne pas revivre pareil calvaire. "L'échec n'est pas une option, le désir est de réussir. Et parce que c'est si difficile, je veux réussir encore plus", a-t-il assuré. C’est en ce sens qu’il est allé chercher Thomas Frank, le manager danois de Brentford. "Nous avons défini 10 caractéristiques que nous pensons importantes pour être un bon manager à Tottenham Hotspur, nous avons analysé en détail, par l'intermédiaire de notre staff technique, plus de 30 candidats. Nous avons passé beaucoup de temps à étudier la liste restreinte et Thomas était sans conteste le candidat numéro un (…) Personnellement, l’une des choses qui m’enthousiasme le plus, c’est qu’il est un excellent formateur (…) Il est clairement très intelligent, un excellent communicateur, un être surhumain en plus de tous les aspects techniques qui sont évidemment importants", s’est emballé Daniel Levy au sujet de son nouveau manager avant d’ajouter : "J’ai donc vraiment hâte de voir ce qu’il peut faire avec l’équipe que nous avons ici."
Une excitation certainement partagée par les supporters de Tottenham, avec aussi probablement une pointe de réserve. Le mercato d’été donnera aussi un indice des réelles ambitions londoniennes, l’effectif ayant besoin de sang neuf, ou du moins de quelques renforts bien choisis, pour retrouver sa place dans les hautes sphères de la Premier League.