Une première saison en pointillés. Débauché à Bologne où il avait brillé et participé à l’historique qualification en Ligue des champions du club d’Émilie-Romagne, Riccardo Calafiori n’a jamais vraiment pu donner sa pleine mesure pour ses débuts avec Arsenal. "L'an dernier, les blessures m'ont freiné", a-t-il volontiers concédé à la Gazzetta dello Sport lors d’un entretien accordé après le match amical de ce mercredi à Singapour entre Arsenal et l’AC Milan.

Touché au mollet en septembre 2024, il a ensuite traîné une blessure tenace au genou qui l’a obligé à observer plusieurs périodes de repos. Résultat, il a manqué un total de 27 matchs (21 en club et 6 en sélections, ndlr), quand il n’en avait raté que deux la saison précédente avec Bologne. Des pépins et des absences répétés qui lui laissent un goût amer. "Lors des matchs où j'ai joué, je pense que j'ai toujours réagi correctement. C'est pourquoi je ne pense plus qu'à bien travailler et à trouver la meilleure condition physique. Je suis prêt", a-t-il déclaré.

"Espérons que ce soit la bonne année"

Prêt, l’Italien de 23 ans devra l’être au regard de la saison qui s’annonce. En délicatesse avec son physique, il a assisté presque impuissant à cette fin d’exercice qui a vu les Gunners finir pour la troisième année de suite à la place de dauphin en Premier League. Après Manchester City en 2023 et 2024, c’est Liverpool qui a anéanti les rêves londoniens de titre. Un second rôle dont les intéressés ne veulent plus, déterminés à remonter sur le trône après 22 ans d’échecs. "C'est l'objectif que, malheureusement, pour diverses raisons, nous n'avons pas pu atteindre l'année dernière. Espérons que ce soit la bonne année. Nous le voulons et nous nous donnerons à fond", a confirmé Riccardo Calafiori.

Plus qu’un objectif, une quête existentielle. Une quête dans laquelle les hommes de Mikel Arteta ne devront pas s’égarer ou se laisser gagner par la pression. Un écueil qui n’effraie pas le défenseur italien. "Je ne la ressens pas, et aucun de mes coéquipiers ne la ressent. Pour réussir, il faut s'entraîner dur pendant la semaine, puis aller sur le terrain et prendre du plaisir. Sans se soucier de la pression ou de quoi que ce soit d'autre", a-t-il assuré au quotidien sportif italien.

S’il ne ressent pas une pression excessive, cela s’explique aussi parce que le titre de champion d’Angleterre n’est pas la seule préoccupation des Gunners extrêmement ambitieux. "Nous n'avons pas qu'un seul objectif, pour être honnête : nous avons de grands objectifs et nous voulons aller au bout de chaque compétition, pour faire de notre mieux", a confirmé le natif de Rome qui poursuivra un autre but dans les mois à venir. En plus de ses obligations en club, Riccardo Calafiori espère être en forme pour soutenir l’Italie et lui éviter un nouveau camouflet international. "Disons que la situation dans laquelle nous nous trouvons n'est pas facile, mais il faut y croire. Il est impossible que l'Italie rate une autre Coupe du monde", a-t-il conclu avec fermeté. Les objectifs ne manqueront pas dans les prochains mois pour Riccardo Calafiori, qui a tout intérêt à se refaire une santé.