L’AC Milan devra-t-il renoncer à son grand projet de l’hiver 2026 ? Le club lombard n’en est pas encore là mais il va devoir songer à une alternative pour éviter de se retrouver dans une situation délicate.

Depuis plusieurs mois, la direction rossonera travaille pour rendre possible la délocalisation de son match contre Côme à Perth en Australie. Prévue le week-end du 7-8 février prochain, cette rencontre comptant pour la 24ᵉ journée de Serie A ne peut avoir lieu à San Siro en raison de l’organisation de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026.

Face à ce conflit exceptionnel, les dirigeants milanais ont entrepris de réaliser quelque chose qui n’avait jamais été fait, à savoir jouer une rencontre d’un championnat domestique à l’étranger. Jusqu’à présent, le plan italien se déroulait à merveille. Après avoir obtenu le soutien de Côme, l’AC Milan avait reçu le feu vert de la Serie A, de la Fédération italienne de football mais aussi de l’UEFA, favorable à contrecœur. En octobre dernier, l’Australie, par la voix de sa ministre des Sports, validait le projet et le rapprochait de sa concrétisation, suspendue à l’approbation de la Confédération asiatique de football (AFC) et de la FIFA.

Un repli en Italie fin février ?

D’accord sur le principe et pour que l’évènement ait lieu à Perth, l’AFC a imposé ses conditions et deux d’entre elles pourraient s’avérer bloquantes. En effet, elle exige que les arbitres de ladite rencontre lui soient affiliés et non à l’UEFA, ce qui est la norme en Serie A. Deuxièmement, le match ne devra pas être présenté comme un match du championnat italien. Deux conditions pour le moins problématiques qu’a priori, seule une intervention de la FIFA pourrait effacer.

Dans le contexte actuel, il apparaît donc plutôt improbable que l’AC Milan et Côme se retrouvent en février prochain sur les rives de l’océan Indien à l’extrême ouest de l’Australie. Aussi, si cet échec se confirme prochainement, les Rossoneri devront trouver un autre créneau pour la tenue du match. La Gazzetta dello Sport évoque notamment les dates du 17 ou du 24 février. Deux mardis libres de toutes contraintes puisque les deux équipes italiennes ne sont pas qualifiées en coupes d’Europe cette saison.