De mal en pis pour la Juventus Turin. Ce dimanche, en clôture de la 8e journée de Serie A, la Vieille Dame a été battue par la Lazio Rome sur la plus petite des marges, et ce au terme d’une nouvelle prestation terne, voire insipide (0-1). Un nouveau revers qui confirme la lente et interminable dégringolade du club turinois au classement sur la scène nationale. Les hommes d’Igor Tudor, désormais huitièmes, accusent en effet désormais six points de retard sur le duo de tête composé de Naples et l’AS Roma après sa troisième défaite en huit jours toutes compétitions confondues (0-2 contre Côme, 0-1 contre le Real Madrid). Pire encore, il s’agit de son huitième match de suite sans victoire, toutes compétitions confondues.

Avec un bilan de cinq nuls et trois défaites, la Juventus de Turin n'a plus gagné depuis le 13 septembre dernier, lors du succès à rebondissements contre l’Inter Milan à domicile en championnat (4-3). 44 jours sans connaître l’odeur d’un succès. Un éternité pour un club de ce standing. Et cela commence à faire beaucoup dans le Piémont, où Igor Tudor, incapable de trouver la solution à tous ces maux, serait de plus en plus menacé sur le banc des Bianconeri. L’ancien coach de l’OM avait pourtant bien commencé sa saison en Serie A, en enchaînant trois victoires, dont celle aussi rocambolesque que marquante face aux Nerazzurri à l'Allianz Stadium. Puis tout s'est précipité, dans le contenu comme dans les résultats, au point que son équipe enchaîne huit matches sans le moindre succès, une première depuis 17 ans pour la Vieille Dame.

Tudor pas inquiet pour son avenir

A la recherche de la bonne formule depuis six semaines sur le plan collectif, la Juventus Turin affiche également de sacrées lacunes dans le secteur offensif. Incapable de trouver le chemin des filets ce dimanche dans la capitale italienne, la formation turinoise est restée muette lors de son quatrième match consécutif. Une telle disette ne s’était pas vue depuis 1991 dans le nord de l'Italie, quand Luigi Maifredi était encore aux manettes de l’équipe première bianconera.

Face à ces résultats sportifs ô combien inquiétants, et cette panne des attaquants, Igor Tudor faisait grise mine ce dimanche après le coup de sifflet final. "On est bien sûr déçu, on se sent super mal, mais il manque toujours quelque chose dans le contenu de nos matches (...) Nous sommes tous responsables de cette situation", reconnaissait le Croate, assurant ensuite "ne pas s'inquiéter” pour son futur. Pourtant, celui-ci semble destiné à s’écrire loin de Turin.