Randal Kolo Muani aura eu beau se démener, il n’aura pas réussi à débloquer son compteur en Ligue des champions et à aider la Juventus Turin à éviter le piège. Hier soir, la formation turinoise a cédé en prolongation sur la pelouse du PSV Eindhoven, face à une équipe plus entreprenante et déterminée qu’elle (3-1 a.p.), et a donc fait ses adieux à la compétition. Une nouvelle sortie par la petite porte face à une équipe d’un calibre supposé inférieur, après Villarreal en 2022 (huitièmes de finale), le FC Porto en 2021 (huitièmes de finale), l’Olympique Lyonnais en 2020 (huitièmes de finale) et l’Ajax Amsterdam en 2019 (quarts de finale).

L’Inter à l’heure néerlandaise

Surtout, la fin de parcours du club piémontais intervient au lendemain de celles de l’AC Milan et de l’Atalanta Bergame, expulsés respectivement par Feyenoord et Bruges. Trois éliminations inattendues qui dessinent un fiasco cette saison pour le football italien qui n’aura pour seul représentant en huitièmes de finale que l’Inter Milan. Une situation inédite depuis une décennie puisqu’il faut remonter à l’édition 2014-2015 pour trouver trace d’une si faible représentation de l’élite transalpine. Les Italiens pourront se consoler en se disant qu’il y a 10 ans, la Juventus Turin avait poussé l’aventure jusqu’en finale, battue à Berlin par le FC Barcelone et son trident Lionel Messi, Neymar et Luis Suarez (1-3).

Un exemple que la formation dirigée par Simone Inzaghi tentera de suivre si possible en changeant la fin. Avant de songer à la 4^e coupe aux grandes oreilles du club, les Nerazzurri attendent déjà de connaître l’identité de leur futur adversaire en huitièmes de finale. Une seule certitude, il s’agira d’une équipe néerlandaise : le PSV ou Feyenoord. L’occasion de venger Bianconeri ou Rossoneri, ainsi que tout le football italien. A moins que les Bataves ne s’imposent comme le cauchemar de l’Italie cette saison.