L’Atlético de Madrid va passer un test. Quelques jours après avoir vu sa série de victoires consécutives s’arrêter à 15 toutes compétitions confondues (0-1 contre Leganés), le club madrilène veut réagir et se voit offrir un véritable défi à la hauteur de ses ambitions.

Pour se relever, les Colchoneros devront ferrailler avec le Bayer Leverkusen, champion d’Allemagne en titre et actuellement 4^e du classement en Ligue des champions. "Leverkusen est une équipe extraordinaire, avec une grande vitesse de jeu et un très bon positionnement. Xabi fait du très bon travail, il l'a montré la saison dernière et il est en passe de le répéter. C'est admirable comment ils jouent au football", a admis Diego Simeone en conférence de presse, ce lundi 20 janvier. Une équipe forte à tous les niveaux et qui compte dans ses rangs un certain Florian Wirtz, encore déterminant le week-end dernier contre Mönchengladbach. Pour autant, l’entraîneur argentin ne veut pas focaliser son attention sur le seul meneur de jeu allemand. "Je connais l'importance de Wirtz dans les matchs que j'ai vus, mais pas seulement lui. L'équipe a un schéma de jeu très marqué, respectant les situations pour attaquer de différentes manières, et il fait partie d'une équipe très compacte", prévient-il.

Le titre dans le viseur

Une opposition de qualité qui devrait permettre aux Madrilènes d’éprouver leur valeur au-delà de leurs frontières après sa victoire contre le Paris Saint-Germain début novembre (2-1). Car l’objectif final est le titre européen. Une ambition totalement assumée par Diego Simeone. "Le club n’a jamais réussi à remporter cette Ligue des Champions et notre objectif est d’atteindre cette finale tant désirée et aimée de tous", a déclaré l’Argentin qui a eu la douleur de vivre deux finales européennes, toutes deux perdues contre le Real Madrid en 2014 et 2016.

A noter que pour cette rencontre à domicile, la dernière de cette phase de ligue, l’Atlético de Madrid ne pourra pas compter sur Alexander Sørloth, blessé. Un joker de luxe qui pourrait manquer en fin de match pour peser sur la défense allemande, à moins que la différence n’ait déjà été faite plus tôt par Antoine Griezmann et consort. Une chose est sûre, les Colchoneros se sentent mûrs pour régner sur l’Europe et n’en font plus ombrage.