A Roudourou, il y avait Ousmane Dembélé et les autres. Auteur d’un doublé et à l’origine du penalty transformé par Vitinha afin d’ouvrir la marque dans ce match à sens unique face au Stade Brestois, Ousmane Dembélé a en effet réalisé une nouvelle prestation de haut vol à un poste de numéro neuf qu’il s’est désormais approprié, ce mardi, dans le cadre du barrage aller de Ligue des Champions (3-0). A la faveur de ses 15 réalisations inscrites depuis le début de l’année civile et cette copie quasi parfaite rendue sur la pelouse de Guingamp, l’international tricolore a non seulement prouvé qu’il évoluait actuellement sur une autre planète mais a aussi grandement rapproché le club francilien des huitièmes de finale de la compétition. 

C’est simple, il n'y a pas de joueur plus chaud que lui en Europe depuis les fêtes de fin d’année comme n’a pas oublié de le souligner Luis Enrique, lui qui se demandait en effet ce que l’intéressé “avait mangé à Noël” pour afficher un tel niveau de performance face au but. Si le coach du Paris Saint-Germain n’a pas tari d’éloges à l’égard de son protégé, il n’est pas le seul à être aujourd'hui conquis par l’ancien joueur du FC Barcelone. Non, Thierry Henry est lui aussi sous le charme de celui qui comptabilise 23 réalisations toutes compétitions confondues depuis le début de la saison, son record en carrière. "La façon dont il joue, presse, joue à beaucoup de postes... Avant il pouvait dribbler, passer n’importe qui facilement, mais après quand il arrivait en un contre un, vous saviez qu’il allait rater", a d'abord commenté l’ancien attaquant des Gunners dans l'émission CBS Sports Golazo. 

"S’il continue à faire ça..."

"Je commence à prendre ça au sérieux. Bien sûr, il va devoir prouver saison après saison maintenant. Mais auparavant, les gens lui demandaient juste de cadrer. Nous sommes passés de 'est-ce que tu peux cadrer?' au fait qu’il marque plein de buts. C’est tout simplement fou. Je suis heureux pour lui. S’il continue à faire ça, nous allons avoir une bonne équipe en France", a-t-il poursuivi, admiratif devant les progrès dans la finition d’Ousmane Dembélé, lui qui était pourtant décrié pour son manque d’efficacité, de lucidité et sa maladresse dans la zone de vérité pendant des années. Mais ça c'était avant. Aujourd’hui, l’ailier parisien apparaît métamorphosé. Sur un nuage, il a quasiment scellé le sort de ce barrage à lui tout seul. Pour le plus grand bonheur de Luis Enrique et du PSG.