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Ligue des champions : Lucas Chevalier veut créer la surprise avec Lille
Dans une interview accordée à L’Equipe, le portier nordiste estime que les Dogues ont une chance à jouer en C1.
La saison dernière, Lille n’aurait pu prétendre s’inviter à la grande fête du football européen mais avec la réforme des coupes d’Europe, sa quatrième place en Ligue 1 l’a autorisé à passer par la phase préliminaire. Un chemin périlleux mais dont le LOSC a su se sortir en écartant d’abord Fenerbahçe puis le Slavia Prague. Voilà donc le club nordiste de retour en Ligue des champions après trois ans d’absence, et sera le premier des quatre clubs français à entrer en lice dès ce mardi soir sur la pelouse du Sporting (21h). Un retour par une voie détournée qui n’interdit pas de rêver comme l’a confié Lucas Chevalier. "On n’est pas favoris mais je suis persuadé que contre les grosses équipes, on peut faire quelque chose. Je ne dis pas sur les quatre chocs mais on a des arguments à faire valoir. On aura peut-être l’avantage d’être sous-estimés. On peut surprendre par le jeu produit", croit le gardien lillois dans une interview publiée ce mardi 17 septembre dans L’Equipe.
La fierté de jouer la C1 avec Lille
Pour parvenir à créer la surprise, Lucas Chevalier sait que ses performances seront primordiales. Devenu incontournable, le natif de Calais est particulièrement déterminé à l’idée de briller avec son club formateur. "Jouer la Ligue des champions, c’est déjà comme un titre en fait, au vu du parcours d’un club qui après avoir été champion a dû se régler financièrement, a fait des paris sur de jeunes joueurs", a-t-il indiqué dans le quotidien sportif français, avouant que découvrir la C1 avec les Dogues représentait une "fierté personnelle".
A 22 ans, l’international espoirs entend se servir aussi de la coupe d’Europe pour passer un nouveau cap. "Je veux franchir le plus d’étapes possible avec ce club pour pouvoir le marquer. Je n’ai pas de plan de carrière, seulement des objectifs, et j’essaie de viser la bonne direction", a-t-il ajouté. Une direction qui le conduit donc à passer par la scène continentale avant de postuler sérieusement à une place en équipe de France.