“C’est dommage, je trouve ça ridicule. Nous voulions nos supporters avec nous. Ce n’est pas normal qu’ils ne soient pas là. Je ne comprends pas, parce que le foot, c’est une fête pour tous et aussi pour les supporters. Les joueurs étaient très contents de se qualifier en Champions League. Et sans supporters, ce n’est pas pareil." Peter Bosz est apparu dans un premier temps très remonté face aux journalistes hier en marge de l’opposition mettant aux prises le PSG et le PSV en Ligue des Champions. Mécontent de la gestion des supporters néerlandais, privés de déplacement dans la capitale française, le Batave ne s’est en effet pas gêné pour manifester son désaccord. 

Une fois son courroux extériorisé, et le calme étant revenu dans la salle de presse, l'entraîneur du club néerlandais a ensuite pris le temps d’aborder des sujets beaucoup plus légers. Aussi, Peter Bosz est apparu décontracté, plus souriant lorsqu’il s’est prononcé sur ses retrouvailles avec Bradley Barcola, qui a évolué sous ses ordres lors de son aventure éphémère à l’OL entre 2021 et 2022. "Oui, cela me tient vraiment à cœur et surtout parce que je l'apprécie beaucoup. C'est un garçon qui a vraiment mérité cette place, qui a travaillé dur et qui a été autorisé à s'entraîner avec moi. Vous vous dites 'hey, c'est un bon joueur', alors vous le gardez, puis vous le faites jouer un peu”, s’est rappelé l'entraîneur du PSV. 

Cette fois pas de cadeau

Si Peter Bosz est particulièrement ravi à l’idée de retrouver l'international tricolore, c’est aussi parce qu’il a pu lui offrir un beau cadeau durant son passage entre Saône et Rhône. Lors de l’Olympico comptant pour la 35ème journée de Ligue 1 de la saison 2022-2023, le coach de 60 ans avait permis à l’ailier parisien d’effectuer la première apparition de sa carrière en championnat. Le tout avec le maillot de son club de coeur sur le dos. “Malheureusement, je suis parti avant qu'il n'ait vraiment percé. Je l'ai bien sûr fait jouer pendant quelques mois, mais c'est avant tout un garçon avec qui il est très agréable de travailler", a poursuivi le technicien néerlandais qui a en effet plié bagage avant que Bradley Barcola s’envole vers la capitale, là où il a pris une toute autre dimension. En revanche, une chose est certaine, pour ses retrouvailles avec son ancien protégé, Peter Bosz fera tout pour mettre les affinités de côté et comptera cette fois-ci ne lui faire aucun cadeau.