Ligue des champions : Stuttgart n’a pas peur du PSG
Dans un court entretien à L’Equipe, Anthony Rouault assure que le champion de France n’est plus aussi impressionnant que par le passé.
Demain, le Paris Saint-Germain dispute sa deuxième "finale" en l’espace de sept jours. Mal embarqué la semaine dernière et dans l’obligation de gagner contre Manchester City pour s’éviter une élimination prématurée en Ligue des champions, le champion de France avait fait le nécessaire pour estourbir son homologue anglais au bout d’une seconde période de haute volée (4-2).
Toutefois, la victoire contre les Cityzens n’était que la première partie du défi. Même si la position parisienne est meilleure aujourd’hui car parmi les 24 équipes qualifiées pour la suite de la compétition, le PSG doit composter officiellement son billet lors de la 8e et dernière journée programmée ce 29 janvier. Une qualification qui passera donc par Stuttgart, où Luis Enrique et sa troupe sont attendus.
Un déplacement compliqué d’autant que les Allemands ne semblent pas le moins du monde impressionné par le pedigree parisien. "Ils ont de très bons joueurs mais quand tu joues en Championnat contre le Bayern, Dortmund, Leipzig… Ce sont aussi de grosses équipes. Avant, il y avait Messi, Neymar et Mbappé au PSG, c’était le summum. C’est sûr que c’est moins impressionnant maintenant", juge Anthony Rouault dans un entretien accordé à L’Equipe.
"On est capable de faire quelque chose"
Arrivé en Allemagne en 2023, le défenseur français connaît bien le défi représenté par le Paris Saint-Germain pour l’avoir relevé entre 2020 et 2024 avec Toulouse. Il a ainsi eu l’occasion de se frotter aux trois étoiles parisiennes, toutes parties depuis. Et s’il estime que la menace est moindre, elle n’est pas nulle pour autant. "Il y a quand même de gros talents. Barcola, par exemple, sur une accélération, il peut changer le match", prévient-il. Une observation dont peut témoigner Manchester City, l’ancien Lyonnais ayant fait admirer sa pointe de vitesse pour échapper à Mateo Kovačić avant de remonter la moitié de terrain anglaise et de donner une passe décisive à Ousmane Dembélé pour le premier des quatre buts parisiens.
Privé des retrouvailles avec ce PSG presque au complet car suspendu, Anthony Rouault sait néanmoins que ses partenaires ne seront en rien impressionnés par l’équipe adverse et ne se contenteront pas d’un match nul, qui suffirait en revanche aux Parisiens pour se hisser en barrages mais pas forcément aux Allemands. "Si on commence le match avec cette idée, c’est trop dangereux car on peut déjouer et tout perdre", craint le défenseur dans le quotidien sportif français. Classés au 24e rang et à égalité de points avec le PSG, les hommes de Sebastian Hoeneß ont certes deux points d’avance sur leurs premiers poursuivants mais ne sont pas à l’abri de se faire dépasser d’autant que Manchester City dispose d’une meilleure différence de buts. "Je pense qu’on est capable de faire quelque chose", assure-t-il. Une conviction que devront partager ses partenaires pour espérer obtenir une 4e victoire, la 3e de rang, dans cette première phase de la Ligue des champions.