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Paris 2024 : Thierry Henry est prêt à en découdre avant la finale
A quelques minutes du coup d’envoi de la grande finale olympique entre l’équipe de France et l’Espagne, Thierry Henry a étalé les ambitions de son groupe.
C’est le grand jour pour Thierry Henry et ses protégés. Dans quelques minutes, les Bleuets fouleront la pelouse du Parc des Princes, théâtre de cette grande finale des JO de Paris 2024, dans le but d’assouvir leur rêve et grimper sur le toit de l’Olympe. Opposée à une redoutable et intraitable équipe d’Espagne, l’équipe de France aura fort à faire afin de se parer de la plus belle des médailles pour la deuxième fois de son histoire, 40 ans après l’épopée de la formation de Guy Lacombe.
Malgré l’imposante adversité, le prestige ainsi que l’enjeu de l’affiche, Thierry Henry a insisté sur le fait qu’il ne fallait surtout pas oublier de savourer l’instant présent. Un moment à la fois unique et rare. “On profite, on profite. Je l’ai dit aux joueurs, on a assuré la médaille. C’est historique. Il faut que cela devienne immortel avec l’or. Il va y avoir l’Espagne en face, vous savez que cela ne va pas être facile. L’objectif était d’être au Parc pour continuer de rêver. C’est une fois dans une vie, les JO chez toi. Il faut profiter”, a relevé le sélectionneur tricolore au micro de France TV une heure avant le coup d’envoi de la finale.
Place au combat
S’il a aussi étalé l'ambition dévorante de ses troupes, décidées à venger les Bleus qui se sont inclinés face à la Roja à l’Euro 2024, Thierry Henry veut s’appuyer sur le soutien du public pour créer l’exploit. “Les gens nous portent tellement qu’on ne peut pas rester calmes. C’est les Jeux…si tu ne lâches pas prise, c’est qu’il y a un problème. On voulait que les gens s’identifient à cette équipe. On voulait être foufous et les gens s’identifient à ça. On veut donner du plaisir aux gens. J’ai dit à mes joueurs de profiter. C’est une finale, il ne faut pas s’endormir. A eux de jouer”. Le message est passé. Pour les Bleuets, c’est donc l’heure de lâcher les fauves, se nourrir de cette ferveur populaire qui a envahi la capitale en ces XXXe olympiades, et ainsi décrocher la breloque du plus précieux métal. L'histoire est en marche.