6e homme de l'année : Santi Aldama dans la course
L’Espagnol signe sa meilleure saison en carrière en sortant du banc des Grizzlies.
« Il arrive à maturité sur le plan physique et mental. Son jeu évolue aussi et on espère que le système le libère un peu plus. » Ainsi s’exprime Taylor Jenkins au sujet de Santi Aldama qui était l’un des sujets de conversations de son staff et lui à l’entame de la saison : « À l’époque où on parlait de nos changements à venir dans notre philosophie offensive, il était l’un des premiers gars auxquels on avait pensé. »
Après plusieurs semaines de compétition, il est clair que l’Espagnol profite pleinement de ce changement de philosophie. « Parce qu’il a cette capacité de se projeter vers l’avant, on le voit sur des dunks après un lob, il sprinte pour obtenir des tirs à 3-points, il peut remonter le ballon en transition, liste son coach. Sa façon de se déplacer sans ballon, cela génère cette confiance à 3-points. Il est adroit. »
Très adroit même, avec 51% de réussite, dont 38% à 3-points, il bat tous ses records en carrière, au « scoring » et aux rebonds. « Et puis vous l’envoyez en équipe nationale où il a évolué ces deux derniers étés. Je crois que l’été dernier a été un gros boost pour lui », complète le coach, à raison car son joueur a changé de dimension avec la Roja.
Avec environ 13 points et 7 rebonds au sein de l’une des meilleures écuries de l’Ouest, le joueur de 23 ans se pose ainsi en candidat légitime pour le trophée de 6e homme de l’année. « On espère qu’il sera reconnu pour ça, mais il sait qu’il a encore beaucoup de travail. Mais j’aime le boost qu’il nous apporte quand il sort du banc », termine son coach.