Le sabordage complet du Heat à Orlando
Malgré 22 points d’avance à l’entame du quatrième quart-temps, le Heat a sombré sur le parquet du Magic.
On serait curieux de savoir combien de parieurs ont misé sur le Magic à l’entame du quatrième quart-temps de son match face au Heat. 22 points de retard, absences conjuguées de Paolo Banchero, Franz Wagner, Jalen Suggs ou encore Gary Harris… Une mission impossible. Jamais une équipe disposant d’une telle avance à ce stade d’un match ne s’était d’ailleurs inclinée ces cinq dernières années : 796 victoires !
« On ne peut pas vraiment l’expliquer, semble tout aussi surpris Jamahl Mosley, le coach d’Orlando. C’est quelque chose que je n’ai jamais vu auparavant. Je n’ai jamais vu ça, durant toutes mes années dans la ligue, cette capacité à se battre malgré toutes les circonstances qui peuvent plomber les choses en début de match. »
Bam Adebayo parle d’un relâchement collectif qui a contribué à ce que Cole Anthony (35 points, 9 passes et 8 rebonds !) prenne feu en face. Une « avalanche » décrit Erik Spoelstra dont l’équipe a également perdu le cap en attaque. « On jouait certains systèmes à la fin du troisième quart-temps, on était productif, rappelle le coach. On a essayé de faire des actions similaires au démarrage du quatrième. Il y a eu trois ballons perdus de suite… »
Inexplicables selon lui. Son équipe avait inscrit 76 points en première période, et encore 30 points dans le troisième, n’a marqué que 8 points inscrits (37 à 8) avec 2/18 aux tirs dont 0/8 de loin dans le dernier quart-temps. « Ce sont des leçons difficiles qu’on doit tous tirer, réclame le coach. On a tous une part de responsabilité dans cette défaite, dans ce quatrième quart-temps, y compris moi-même. »