Coby White aime se rapprocher du cercle
À la peine à ses débuts dans cette zone, le meneur/arrière des Bulls est désormais plus à l’aise.
« Ce qui est sous-estimé, c’est qu’il est costaud. Il peut percuter les gens », remarque Billy Donovan au sujet de Coby White. Ce dernier en a fait une bonne démonstration il y a quelques jours sur le parquet du Magic en claquant son record en carrière à 44 points (16/28 aux tirs dont 7/15 à 3-points) dont un paquet de tirs décisifs pour arracher la décision à l’extérieur.
Dans ce match, il a impressionné par la qualité de ses pénétrations, la jouant parfois costaud, jusqu’à aller postériser Paolo Banchero. « Par rapport à la première année où j’ai travaillé avec lui jusqu’à aujourd’hui, c’est incroyable, qualifie son coach. Il mérite tout le crédit parce que c’est un gars qui ne pointe jamais personne du doigt, qui ne blâme jamais personne, qui se demande toujours intérieurement comment s’améliorer. »
Lorsqu’il était rookie, son joueur avait beaucoup de mal à finir au cercle : sur des tirs à moins d’un 1m50, il avait été repoussé 56 fois en 65 matchs. Et n’avait converti que 49,2% de ses tirs à cette distance. Ce pourcentage a grimpé progressivement, et depuis plusieurs années, il tourne à plus de 60% dans ce périmètre, et s’y fait moins contrer.
« Beaucoup d’équipes essaient maintenant de m’écarter de la ligne à 3-points, surtout en transition. Je me contente de prendre ce que la défense me donne », note Coby White qui a pris conscience avec le temps de devoir bosser sur son physique, pour devenir « plus fort. C’était difficile de faire preuve d’humilité et de poser ces questions, mais il fallait le faire. »