Même s'il est un des meilleurs joueurs du monde depuis plusieurs saisons, Giannis Antetokounmpo avait une faiblesse en attaque : son tir extérieur. Jusqu'à cette saison car, il le dit lui-même, ce shoot à mi-distance, il l'a « travaillé tout l’été » car « les adversaires me le donnent et je dois le prendre car ça me pèse moins physiquement. Je dois shooter. C’est un tir que je pense pouvoir mettre ».

Il en prend plus, avec plus de confiance et ça marche car il affiche des pourcentages très bons dans cet exercice. Pourquoi franchir ce pas à ce moment de sa carrière ? Pour se préserver physiquement. « Je suis dans ma trentaine et j’ai encore, je crois, de quatre à six ans de bon basket à donner, donc je dois être malin, intelligent avec mon style de jeu. Avant, quand je marquais 18 points, j’avais probablement fait neuf pénétrations et marqué cinq dunks. Plus de contacts, c’est plus de boulot. La saison passée, quand je sortais des matches, j’avais mal aux genoux et au dos. »

La prochaine étape, est-ce le tir à 3-pts ? Pas vraiment... « J’adore shooter mais, en ce moment, mon équipe n’a pas besoin de ça de ma part. Je sais que je vais mettre des paniers primés importants, mais ce n’est pas l’essentiel pour moi. Je suis concentré sur le fait d’attaquer, de tirer à mi-distance pendant tout le match. Si j’en ai 20 dans le match, alors je vais les prendre. »