« Évidemment, on se sent bien quand les tirs commencent à tomber, cela peut avoir un effet boule de neige. C’est probablement là où j’en suis en ce moment. » Cet « effet boule de neige » permet à Josh Giddey d’afficher aujourd'hui son meilleur pourcentage en carrière derrière la ligne à 3-points : 37%. En février, il shoote même à 52% pour tourner à 20 points de moyenne, en plus de 8 rebonds et 5 passes. 

Cette nuit, dans la large victoire de son équipe sur le parquet des Sixers, il a confirmé sa belle forme du moment avec 25 points (8/11 aux tirs), 16 rebonds, 6 passes (mais autant de ballons perdus) et 3 contres en 31 minutes. Et donc un 3/3 aux shoots longue distance. « Il s’agit simplement de shooter avec confiance », résume le joueur de 22 ans. 

« Il y a eu des moments, plus tôt dans la saison, où les tirs ne rentraient pas, rappelle-t-il. J’avais de bons tirs, et il faut juste rester dans le coup. Quand vous commencez à vous remettre en question, c’est là que vous trébuchez. Que ce soit dans les bons ou les mauvais matches, je suis resté au gymnase. Je sais que c’est quelque chose que je dois améliorer et que je dois continuer à améliorer. » 

« Il prend de bons tirs à 3-points, complète son coach Billy Donovan. Beaucoup d’entre eux sont de bons ‘catch-and-shoot’. Il a vraiment augmenté son pourcentage au tir à 3-points. Et quand il se rapproche de la ligne pointillée, c’est là qu’il est vraiment productif. On lui donne la liberté de prendre les tirs qui se présentent. C’est bien plus qu’une question de tir avec lui. Il sent bien le jeu, il a un bon QI, il peut passer, il lit bien les défenses aussi. »