Il voyait parfois en lui « un gros nounours en dehors du terrain. Je dirais même que c’est un ours en peluche qui aime la compétition. » C’est dire le niveau de complicité qui s’était développé entre Kyrie Irving et Luka Doncic. Alors voir le Slovène être transféré vers les Lakers l’a évidemment marqué. « Vraiment choqué. Il n’est pas possible de s’imaginer se préparer à aller dormir et apprendre une telle nouvelle. C’est encore un processus de deuil. Mon ‘hermano’ (frère) me manque », formule Kyrie Irving. 

Auteur de 34 points face aux Sixers la nuit passée, le meneur/arrière connaît aussi la réalité de la NBA. « C’est un business, c’est bien au-dessus de mon niveau de salaire, je dois juste m’adapter et être prêt à accueillir mes nouveaux coéquipiers à bras ouverts et être prêt à retourner à Dallas, aussi, pour parler devant nos fans, lâche-t-il. Je sais qu’ils le ressentent aussi. Je le ressens aussi, les gars. » 

Les Texans doivent maintenant tourner cette lourde page et tenter de se relancer dans la course au titre aux côtés du principal nouvel arrivant, Anthony Davis. Le projet de réunion entre Irving et lui ne date pas d’aujourd’hui. Durant la saison 2018/19, le meneur des Celtics à l’époque avait approché l’intérieur, encore aux Pelicans. L’idée était carrément de monter un « Big Three » avec un certain Kevin Durant. Il aura fallu attendre sept ans pour la concrétisation d’une partie de ce projet. 

« On assemble les pièces du puzzle, note Irving. Le climat s’améliore, parce que tout le monde avait des questions, il y avait un peu de confusion. On se parle, on s’assure que tout le monde va bien, on donne la priorité au jeu et on se prépare. Puis en dehors du terrain, à l’entraînement et quand on mange ensemble, on s’assure d’être connectés et de tout faire pour avoir les qualités d’une équipe championne. »