Les dix meilleurs moments des Christmas Games NBA
Le Christmas Day et ses matchs qui s'enchaînent toute la journée est solidement installé parmi les traditions de la NBA et a offert quelques grands moments.
Knicks - Spurs, Mavericks - Timberwolves, Celtics - Sixers, Warriors - Lakers et Suns - Nuggets, voilà le programme alléchant et copieux que propose ce Christmas Day NBA 2024. Des belles affiches, des stars de tous les côtés du parquet, c'est la promesse de longues heures de basket et de possibles souvenirs précieux en mémoire. Florilège non exhaustif des annales de Noël à la sace NBA.
1961, Wilt Chamberlain la joue Gargantua
Wilt Chamberlain et les lignes de statistiques complètement dingues, c'est une constante le 25 décembre comme tout le reste de la saison. Lors de la saison 1961 - 1962, le joueur de ce qui étaient alors les Philadelphia Warriors est d'humeur particulièrement généreuse pour le public, beaucoup moins pour ses adversaires, les New York Knicks. Chamberlain passe 59 points et gobe 36 rebonds, des chiffres ahurissants. Mais ce double-double est terni par la défaite, au bout d'un match à suspense, 136-135 en double prolongation.
1984, c'est "Santa King" au Madison Square Garden
Au sommet de sa carrière, Bernard King est le chouchou de New York. L'ailier explose au scoring lors de la saison 84-85, et est complètement déchaîné contre le voisin, les New Jersey Nets. En 41 minutes, King inscrit 60 points avec une adresse diabolique (19/30, 22/26 aux lancers-francs) pour ce qui est encore le record de points lors d'un match de Noël. Mais comme pour Chamberlain, le chef d'œuvre individuel est inachevé puisque les Knicks s'inclinent à domicile 114-120.
1986, Patrick Ewing ne fait pas de cadeau à Michael Jordan
Michael Jordan n'est pas encore devenu une légende du jeu, mais est une star en devenir de la NBA. Pour son premier match de Noël, la ligue ne s'y trompe pas et le met en avant lors d'une affiche de prestige, à New York. Jordan retrouve un de ses grands rivaux de l'université, Patrick Ewing, l'intérieur des Knicks."MJ" signe 30 points mais se montre maladroit. Surtout, il se fait voler la vedette par Ewing (28 points et 17 rebonds), auteur de la claquette de la gagne à la dernière seconde, un des actes de naissance de sa carrière.
1995, quand Noël tourne à la revanche
C'est devenu une habitude, mais le Christmas Day n'a longtemps pas été l'occasion de retrouver les deux finalistes de la saison précédente pour une revanche. La NBA teste cette affiche en 1995 entre le champion sortant, les Houston Rockets, et le Magic d'Orlando, balayé en finale quelques mois plus tôt. Le coup d'essai est une réussite, avec un match intense, et une victoire des Floridiens grâce à un shoot de la gagne de Penny Hardaway (92-90).
2004, Kobe contre Shaq, la réunion des anciens frères
Quelques mois après un divorce fracassant et des années de relation tendue, Kobe Bryant et Shaquille O'Neal s'affrontent pour la première fois depuis le départ du pivot vers Miami lors du match de Noël. Désormais bien esseulé chez les Lakers, Bryant se démène pour faire face avec 42 points. Mais c'est trop peu pour O'Neal (24 points, 11 rebonds), bien épaulé par un jeune Dwyane Wade (29 points, 10 passes). Le Heat s'impose en prolongation (102-104) au Staples Center, sur un tir à la sirène manqué de l'arrière des Lakers.
2008 : les Lakers gâchent le Noël des Celtics
Tout de verts vêtus, les Celtics débarquent à Los Angeles façon Grinch pour perturber la fête dans la salle des Lakers. Champion en titre, Boston est sur une impressionnante série de 19 victoires de rang, et un bilan exceptionnel de 27 victoires et 2 défaites pour débuter la saison. Mais Kobe Bryant et les Lakers ne laissent pas passer l'occasion de faire un peu oublier la défaite lors de la dernière finale contre leur ennemi juré. Les Angelinos s'imposent 92-83.
2010 : "JingLeBron" James joue les méchants
LeBron James n'était pas déjà plus étranger des matchs de Noël en 2010, mais s'apprêtait à vivre le premier sous les couleurs du Heat. Quelques mois après sa signature à Miami, le public ne lui pardonne toujours pas son départ de Cleveland et The Decision, son émission pour annoncer son choix. Le match chez les doubles champions, les Lakers, est espéré comme un retour sur terre pour de l'équipe floridienne et son trio magique James - Dwyane Wade - Chris Bosh. Raté, puisque King James survole les débats et signe un triple-double (27 points, 11 rebonds, 10 passes) dans un succès autoritaire 96-80.
2011 : la NBA fait sa rentrée à Noël
La faute au lock-out, la NBA ne reprend pas en octobre comme à son habitude. Un dénouement est finalement trouvé, permettant à la saison de débuter en décembre. Qu'à cela ne tienne, la reprise aura lieu le jour de Noël. Plusieurs affiches valent le détour comme le remake de la finale Dallas - Miami, qui voit le Heat observer son adversaire accrocher sa bannière de champion, avant de s'imposer. Chris Paul signe, lui, sa première avec les Clippers face aux Warriors et Klay Thompson qui dispute son premier match en carrière. L'action de la nuit revient à Derrick Rose, tombeur des Lakers sur un tir compliqué à quelques secondes du buzzer pour permettre à Chicago de l'emporter 88-87.
2016 : Cavaliers - Warriors, le meilleur des films de Noël
Après une finale historique qui a vu Cleveland être mené 3-1 avant de remporter le titre sur le parquet des Warriors, les deux équipes se retrouvent pour une première revanche dans l'Ohio. La rencontre est superbe, avec une équipe de Golden State renforcée par l'arrivée de Kevin Durant. Mais comme quelques mois plus tôt, le clou du spectacle est signé Kyrie Irving, encore une fois décisif en fin de match pour offrir la victoire aux Cavaliers, pourtant menés de 14 points dans le dernier quart.
2022 : Nikola Jokic distribue les cadeaux
Le match Denver - Phoenix offre du grand spectacle, sublimé par la performance du MVP en titre. Nikola Jokic est - comme à son habitude - partout et rayonne avec un triple-double XXL : 41 points, 15 rebonds et 15 passes décisives, une performance que seuls deux joueurs (Oscar Robertson deux fois et James Harden) avaient déjà réussi dans l'histoire de la ligue. Le Serbe se fait toutefois voler la vedette par son coéquipier Aaron Gordon, qui s'envole au dunk sur le pauvre Landry Shamet dans la dernière minute de la prolongation pour assurer la victoire des Nuggets.