Considéré comme l'un des joueurs les plus intelligents de sa génération, au point d'agacer certains de ses entraîneurs, Rajon Rondo entame à 38 ans sa reconversion, et sans surprise, c'est dans le coaching. Double champion NBA avec les Celtics puis les Lakers, il vient d'être invité au camp des Bucks pour faire partie de l'encadrement.

« Vous allez le voir beaucoup. C’est tout ce que j’ai à dire » a prévenu Doc Rivers, le coach de Milwaukee à propos  de la présence de son ancien meneur à Boston. « C’est le joueur le plus intelligent que j’aie jamais entraîné, et il n’est pas seulement intelligent. Il sait quand il faut et quand il ne faut pas dire les choses. C’est un grand rassembleur. La différence avec Rondo, c’est qu’il voit tout. Il ne voit pas seulement sa position, il voit la position de tout le monde. Il connaît les systèmes de tout le monde. Je vous le dis, c’est un génie. »

Gravir les échelons

Un "génie" qui ne veut pas brûler les étapes, et qui a donc accepté cette sorte de stage auprès du staff de Milwaukee. Cet été, on avait parlé de son retour aux Lakers pour assister JJ Redick, mais il a donc préféré l'option Rivers, qu'il connaît très bien.

 « On voit souvent des gens passer du statut de « non-entraîneur » à celui de head coach », rappelle Rondo, en faisant référence à JJ Redick justement, ou peut-être à Steve Kerr ou Steve Nash. « Beaucoup de gens deviennent directement assistants. Il n’y a donc pas de voie à suivre. Je veux simplement chercher à obtenir le plus d’informations possible. Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte dans le métier d’entraîneur. On ne peut pas se dire « je vais devenir entraîneur » du jour au lendemain, en pensant que tout s’arrange et se met en place. Il faut que certaines personnalités s’accordent, et il y a beaucoup de sacrifices. J’apprends certaines choses. Les réunions matinales, le nombre d’heures passées à regarder des vidéos, c’est beaucoup… »