Un match à « jeter aux toilettes » pour les Warriors
Face aux champions en titre, les Celtics,, les Californiens ont subi une rouste de 40 points à domicile.
« Ce soir, ce n’était pas génial, déclaration de Captain Obvious. » Ou d’un Stephen Curry plein d’ironie à la sortie d’une lourde concédée à domicile, 40 points (85-125), face aux champions en titre les Celtics. Jamais les Californiens n’avaient été écrasés de la sorte à domicile depuis l’arrivée de Steve Kerr sur le banc de l’équipe, en 2014. Le coach parle d'ailleurs d’un match « démoralisant » et à « jeter aux toilettes ».
« Je n’en ai aucune idée, ça a été juste un match difficile à partir de la fin du premier quart-temps et jusqu’à la fin du match, poursuit Curry. On s’est présenté avec beaucoup d’énergie. Mais un aspect important de notre saison est que lorsqu’on ne peut pas marquer, on perd cet esprit de compétiteur, cette énergie. On peut s’en sortir contre certaines équipes. Contre le champion en titre, ce n’est pas une bonne formule pour réussir. »
Résultat, ça n’a pas réussi face à une équipe des Celtics qui s’est présentée au complet, là où les locaux devaient faire sans Draymond Green, Jonathan Kuminga, Brandin Podziemski, Kyle Anderson… « On a un effectif complètement différent, c’est évident, remarque d’ailleurs Curry en repensant à 2022, quand les deux équipes s’étaient affrontées en finale. Surtout sans Draymond. Mais vous regardez ce qu’ils ont, à part (Kristaps) Porzingis, ils ont encore pratiquement toute la rotation, et ils sont champions en titre. »
Résultat, selon Curry, « ils arrivent avec un niveau de confiance et d’assurance, et c’est exactement le contraire de ce qu’on a en ce moment. Alors oui, c’est sûr que c’est un très bon souvenir, mais c’est vrai que c’était il y a longtemps. » « On dirait que c’était il y a une éternité, complète même Kevon Looney. On a connu beaucoup de changements dans l’équipe depuis. Chaque saison apporte un nouveau défi. Cette année (2022) semble de plus en plus lointaine. Mais j’espère qu’on pourra retrouver ce sentiment d’être champion. Mais on a encore un long chemin à parcourir. »