Football : La confession de Dimitri Payet sur sa fin de carrière
De passage au micro de la chaîne L’Équipe, Dimitri Payet a avoué avoir une certaine appréhension sur le jour où il devra raccrocher les crampons.
Re-voilà Dimitri Payet. Alors que ses prises de parole dans les médias se font de plus en plus rares du fait de son exil au Brésil, le pays où il a posé ses valises à l’été 2023 afin de parapher un contrat avec Vasco de Gama, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a accordé un entretien en ce début de semaine à la chaîne L’Équipe dans lequel il a abordé sa fin d’aventure avec le club phocéen. Une histoire qui s’est terminée en eau de boudin puisque Igor Tudor, le coach de l’OM à ce moment-là, ne l’incluait pas dans ses plans, le laissant de ce fait cirer le banc de touche presque à toutes les sorties.
“Ma dernière saison a été difficile personnellement. En tant que capitaine, j’ai fait ce que je devais faire : un capitaine doit penser aux autres avant lui-même. J’ai pris soin des autres”, a confié Dimitri Payet, avec une certaine franchise avant d’évoquer son retour à l’OM. Des retrouvailles qui sont d’ailleurs d’ores et déjà actées à la faveur d’une clause de reconversion négociée au moment de son départ. “Il y aura un retour au club, après, on discutera plus des détails. Je veux aider, être utile, aider à continuer à faire grandir l’OM. C’est signé, il y aura un retour”, a affirmé le joueur de 37 ans qui est encore sous contrat avec Vasco de Gama jusqu’en juin 2025.
La retraite tant redoutée
Si cette perspective de retrouver son club de cœur sous une autre casquette l’enchante, Dimitri Payet redoute tout de même le jour où il va raccrocher les crampons, lui qui n’a toutefois pour le moment fixé aucune date. “Honnêtement, ce qui me fait le plus peur, c’est de voir la fin arriver. Je ne me dis pas aujourd’hui que la fin est proche, mais je sais qu’à un moment donné, mon corps va me dire « ça suffit ». J’aime tellement le ballon que la fin va être difficile pour moi”, révèle-t-il avant de conclure : “Le jour où je devrais arrêter d’aller à l’entraînement, de jouer, de donner du plaisir aux gens, bien évidemment que ça va être difficile. Je vais profiter de ma famille, mais ça va être difficile”. Une chance, ce moment n’est pas encore arrivé.