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Coupe de France : Une grande déception pour l’Olympique de Marseille
Eliminé par Lille en 16es de finale de la Coupe de France (1-1, 3-4 t.a.b.), l’OM a fait une croix sur l’un de ses objectifs affichés et n’est plus engagé qu’en Ligue 1 cette saison.
Le Vélodrome et les supporters marseillais massés dans ses tribunes avaient presque accepté l’inéluctable. Au bout d’un match accroché et fermé, l’Olympique de Marseille allait prendre la porte et dire adieu à la Coupe de France, pour ne pas avoir réussi à bousculer le bloc lillois et encore moins à tromper Vito Mannone, dans le but nordiste au relais de Lucas Chevalier. Pire, il avait encaissé un but de l’Islandais Hakon Haraldsson. "On a raté quelques buts et Mannone a fait de grandes parades. Le but qu'on encaisse part d'une erreur de notre part, mais Lille est une grande équipe avec de très bons joueurs aussi", reconnaissait sans peine Roberto De Zerbi après la rencontre.
Luis Henrique, le héros malheureux
C’est alors que Luis Henrique a fait basculer la soirée et redonner l’espoir à tout un peuple. Aux confins du temps additionnel, le Brésilien a hérité d’un ballon à l’angle gauche de la surface, contourné un adversaire avant de décocher une frappe puissante du droit pour la loger au ras du premier poteau, hors de portée du gardien lillois. Le Vélodrome chavira de bonheur alors que l’OM arrachait les tirs au but. Un sursis qui n’allait toutefois pas sourire aux Marseillais. De héros, Luis Henrique devint un malheureux, lui le premier à voir sa tentative repoussée par un Vito Mannone bien inspiré. Peu après, c’est Jonathan Rowe qui voyait le portier italien détourner sa frappe pourtant placée sous la barre transversale. Fatal car en face, les Nordistes n’avaient rien raté. Fin du rêve (1-1, 3-4 t.a.b.). L’OM ne soulèvera pas encore cette année sa 11e Coupe de France, trophée qui échappe au club depuis 1989 et dont il avait fait un objectif assumé. "Je pense qu'on s'est créés beaucoup d'occasions. Si on les marque, on parlerait du match différemment. Après, on a essayé jusqu'à la dernière minute. Mais c'est dommage de sortir comme ça", regrettait à chaud le capitaine marseillais Leonardo Balerdi, prompt a affiché ses ambitions et celle du club. "On est évidemment tristes de ne pas s'être qualifiés, d'autant qu'on le méritait. C'était un objectif pour le club, les supporters et nous-mêmes. C'est une grande déception", concédait ensuite Roberto De Zerbi.
Malgré la légitime déception, l’entraîneur italien voulait aussi retenir le positif du match. "Nous devons être fiers. C'est trop facile d'être fiers seulement quand on gagne. Il faut aussi être fiers de la défaite si on a tout donné. Les joueurs ont tout donné, à 100 %. C'est pourquoi on a égalisé de façon méritée en fin de match. C'était mérité. On a aussi eu un peu de malchance. Il faut repartir à bloc dès demain. On n'a plus que le championnat. On a un bon écart avec la 4e place. Il faut qu'on continue de pousser, qu'on ne perde pas non plus de vue le haut du classement. C'est l'objectif, ça passe par gagner tous les matchs, dont celui contre Strasbourg. Si on a tout donné, il faut parfois accepter que la défaite arrive", a-t-il philosophé, évoquant par ailleurs une potentielle fatigue liée à l’enchaînement des matchs. Certains joueurs étaient peut-être fatigués, on a joué samedi soir." Une excuse dont ne voulais pas entendre parler Leonardo Balerdi. "Non, non, non. Il faut arrêter avec la fatigue ! La fatigue, ce n'est pas une excuse. C'est dans la tête seulement", a balayé l’international argentin amer. Qu’importe la raison, ce mercredi matin, l’OM est bien éliminé de la Coupe de France et n’a plus que le championnat pour panser ses blessures.