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Qualifications Coupe du monde 2026 : Qualifiée, l’Argentine corrige le Brésil
À domicile, l’Albiceleste a écrasé le Brésil au bout d’un match à sens unique (4-1) quelques heures après avoir validé sa qualification pour le mondial 2026 grâce au match nul entre la Bolivie et l'Uruguay (0-0).
Le match d’hier soir apprendra peut-être à Raphinha à mesurer ses paroles avant de jouer. Bravache, l’ailier brésilien avait promis sur Romário TV que lui et ses coéquipiers allaient infliger une bonne correction à l’Argentine. Des propos tenus dans un langage fleuri, destinés à en amplifier l’impact.
Sauf que la réalité s’est rappelée abruptement au Brésil. Bien qu’elle arbore fièrement ses cinq étoiles, comme autant de titres mondiaux, sur son maillot auriverde, la Canarinha n’évolue pas, ou plus, dans les mêmes sphères que l’Albiceleste. Cette dernière s’est ainsi faite un malin plaisir de lui rappeler l’écart, ou plutôt le gouffre, qui les sépare. La nuit dernière, à Buenos Aires, les champions du monde en titre n’ont pas fait de détails et n’ont même pas laissé le moindre espoir à leurs impudents adversaires.
Après seulement quatre minutes, Julián Álvarez profitait d’un bon service dans l’axe de Thiago Almada, dans la surface, et d’un peu de réussite pour passer entre Murillo et Guilherme Arana et battre Bento de près. On jouait à peine depuis quatre minutes et le Monumental, plein à craquer pour cette affiche au sommet, rugissait déjà. À la douzième minute, c’est Enzo Fernández qui se chargeait de faire le break, oublié au second poteau par Wesley pour reprendre un centre dévié de Nahuel Molina.
Abasourdis par l’entame en fanfare des locaux, les Brésiliens réagissaient juste avant la demi-heure de jeu par Matheus Cunha. Ce dernier profita d’une erreur de relance de Cristian Romero pour lui chiper le ballon dans les pieds et marquer à ras de terre depuis 20 mètres. Ce tir sera le seul cadré par l’équipe de Dorival Júnior, qui ne tenta sa chance qu’à trois reprises dans la rencontre.
Une rouste inédite depuis 64 ans
Pas vraiment disposée à la mansuétude, l’Argentine répliqua dans la foulée par Alexis Mac Allister, qui devança la sortie de Bento pour reprendre un centre au premier poteau d’Enzo Fernández. Puis, en seconde période, c’est Giuliano Simeone, entré à peine trois minutes plus tôt, qui se chargea d’alourdir le score d’une frappe brutale, déclenchée dans un angle fermé côté droit et logée sous la transversale. Son premier but international venait sceller la démonstration de force argentine.
Symbole de l’ampleur de la raclée : l’Argentine n’avait plus battu son voisin de la sorte depuis une rencontre du championnat sud-américain disputée le 22 décembre 1959, en Équateur (4-1), et marquée par un triplé de José Sanfilippo.