Dimanche, Didier Deschamps aura bouclé sa 13e année sur le banc de l’équipe de France. L’avant-dernière de son mandat. Arrivé en juillet 2012 au relais de Laurent Blanc, le natif de Bayonne a en effet annoncé en janvier 2025 qu’il quitterait ses fonctions à l’issue de la Coupe du monde 2026 et ce, qu’importe le résultat, même si la France est sacrée championne du monde pour la troisième fois de son histoire. Au plus tard, le 19 juillet prochain, il laissera sa place à son successeur, probablement Zinédine Zidane.

Interrogé par Téléfoot, il a accepté d’évoquer ce qui l’attend après sa seconde vie en bleu et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne s’interdit rien. Fièrement opposé à l’idée de prendre sa retraite à 57 ans, l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille aurait récemment reconnu avoir eu des discussions avec un club en Arabie saoudite sans en dire davantage. “J’ai pu avoir des contacts. Je ne vais pas citer de noms mais ils savent ma situation”, a-t-il concédé. Un aveu minimal qui a le mérite de révéler que Didier Deschamps travaille déjà à son avenir. En accord avec ses valeurs, il prendra sa décision et s’y tiendra. “À partir du moment où j’ai pris une décision, je ne reviens pas dessus. C’est clair et net. Après les échéances qui sont prévues, je serai libre et je ne m’interdis rien”, a ajouté le sélectionneur.

Une qualification à décrocher

S’il reste ouvert à toutes les propositions et tous les projets, il a néanmoins rejeté deux options. Il a ainsi écarté un retour à la Juventus Turin où vient d'être nommé Luciano Spalletti et où il a passé une saison en 2006-2007 pour aider les Bianconeri à remonter en Serie A après le scandale du Calciopoli. De même, il a répondu par la négative à une rumeur lui prêtant un intérêt pour entraîner au Brésil. Un mois après l’annonce de son départ de l’équipe de France, il avait également indiqué qu’il ne dirigerait aucune autre sélection.

En attendant qu’il se décide ou qu’un projet vienne titiller sa curiosité et son ambition, Didier Deschamps va se concentrer sur les deux derniers matchs de l’année 2025 : contre l’Ukraine (13 novembre) et en Azerbaïdjan (16 novembre). Deux rencontres très importantes car elles pourront permettre aux Bleus de valider leur billet pour la Coupe du monde 2026. Une victoire contre les Ukrainiens au Parc des Princes jeudi soir suffira au bonheur de Kylian Mbappé et ses partenaires, et libérera encore un peu plus l’esprit d’un sélectionneur dédié à sa tâche.