Le FC Barcelone n’a pas les moyens de retenir ses joueurs s’ils sont appelés en sélection nationale, mais il va finir par maudire ces trêves internationales. Après avoir récupéré un Lamine Yamal avec un début de pubalgie en septembre qui l’a empêché de jouer plusieurs semaines et l’a d’ailleurs privé du rassemblement d’octobre, le club blaugrana a enregistré deux mauvaises nouvelles ces derniers jours.

Si Dani Olmo avait été libéré par la Roja après qu’il se fut blessé à l’entraînement vendredi dernier, ce lundi 13 octobre, c’était au tour de Ferran Torres de dire stop. D’après le communiqué transmis par la Fédération espagnole de football (RFEF), l’attaquant de Foios aurait été renvoyé dans son club à titre préventif. "L'attaquant du FC Barcelone, après avoir terminé le match contre la Géorgie à Elche, a signalé une gêne musculaire qui a été évaluée par les services médicaux de la RFEF, y compris des tests supplémentaires, diagnostiquant une surcharge musculaire sans lésion anatomique associée", découvre-t-on dans le document transmis par la RFEF.

Des blessures à la chaîne

Titulaire contre la Géorgie, Ferran Torres n’avait pas réussi à trouver le chemin des filets, contrairement à ce qu’il avait fait contre la Turquie le mois dernier ; la faute à Giorgi Mamardashvili qui détourna son pénalty. Forcé de renoncer au match à venir de sa sélection, il manque là l’occasion d’enchaîner un troisième match consécutif avec la Roja pour la première fois depuis la phase de groupes de l’Euro 2024.

Pour Luis de la Fuente, ce forfait de dernière minute à la veille de la rencontre contre la Bulgarie à Valladolid vient lui compliquer encore un peu plus la tâche. Outre les trois Barcelonais cités précédemment, le sélectionneur espagnol doit également faire sans Nico Williams, Rodri, Dani Carvajal, Fabián Ruiz et Dean Huijsen, soit autant de titulaires potentiels.

Pas sûr, néanmoins, que cela suffise à freiner le champion d’Europe 2024. Il y a deux jours, même déjà affaiblie, elle avait surclassé la Géorgie (2-0) avec une aisance rare, confisquant le ballon 83 % du temps et ne subissant qu’un tir quand elle en tenta 24, dont sept cadrés. Le signe du vivier formidable dont bénéficie l’Espagne, invaincue dans le temps réglementaire depuis le 22 mars 2024 et un match amical contre la Colombie (0-1).