Il est l'un des premiers noms cochés par Deschamps dans son onze de départ. Cadre et titulaire indiscutable au RB Leipzig entre 2016 et 2021, puis au Bayern Munich depuis son arrivée en Bavière il y a quatre ans, Dayot Upamecano est désormais parvenu à exporter sa réussite sous le maillot de l’équipe de France, qu’il a arboré pour la première fois en septembre 2020, à l’âge de 21 ans. Mais avant que sa présence dans chaque liste de Didier Deschamps ne se révèle une évidence, le natif d’Évreux a connu un parcours loin d’être linéaire. Pour Dayot Upamecano, le chemin vers le succès en équipe de France fut long, sinueux et semé d'embûches.

Lors de ses premières apparitions sous la tunique bleue, le défenseur central n’a effectivement pas totalement convaincu. Fébrile, moins impérial et tranchant dans ses duels qu’il peut l’être aujourd’hui, ou encore coupable de quelques erreurs, le joueur de 26 ans est apparu à plusieurs reprises en difficulté. La raison de ces performances en demi-teinte ? Un manque de repères, tout simplement. “Certains ont besoin de plus de temps que d'autres”, a révélé le principal intéressé au Parisien cette semaine. S’il a fallu au roc du Bayern Munich plus de temps pour s’imposer chez les Bleus, c’est parce qu’il lui fallait un déclic sur le plan mental. Un déclic qui s’est produit lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar, où il a gagné sa place de titulaire dès la phase de poules pour ne plus la lâcher jusqu’à la fin du tournoi.

“J'aime la concurrence”

“Ça a été le cas pour moi, jusqu'au jour où je me suis mis dans la tête que si j'arrive à le faire au Bayern, je peux le faire en équipe de France. Je sens que chaque année je progresse. Et comme je suis un compétiteur, j'aime la concurrence”, a ensuite déclaré le défenseur de 26 ans. “Ibou (Konaté) me pousse à donner le meilleur de moi-même. Saliba et Pavard pareil”, reconnaît celui qui devrait être aligné dans le onze de départ de l’équipe de France ce vendredi, à l’occasion de la réception de l'Azerbaïdjan dans le cadre de la 3e journée des qualifications à la Coupe du monde 2026. Une nouvelle occasion pour l’ancien joueur du RB Leipzig de prouver qu’il est désormais une figure majeure de l’équipe de France, et que ses débuts mitigés sont bien loin derrière-lui.