- Accueil >
- Football >
- Coupe du monde des clubs >
- Coupe du monde des clubs : Soupe à la grimace pour Pep Guardiola
Coupe du monde des clubs : Soupe à la grimace pour Pep Guardiola
Alors que Manchester City vient de prendre la porte dans cette Coupe du monde des clubs, Pep Guardiola a connu cette saison son plus haut ratio de défaites de sa carrière d’entraîneur lors d’un exercice avec un club.
Une soirée pleine de rebondissements de l’autre côté de l’Atlantique. Alors que la phase à élimination directe de la Coupe du monde des clubs se révélait pour le moment avare en surprises, la logique étant systématiquement respectée à chacune des rencontres de ce tableau final, ce lundi a dérogé à la règle. Et plutôt deux fois qu’une. Tandis que l’Inter Milan s’est fait surprendre par Fluminense en début de journée en rendant une copie bien pâle, indigne de son statut de vice-champion d’Europe (0-2), Manchester City a aussi mordu la poussière au stade des huitièmes de finale de la compétition disputée intégralement aux États-Unis. Une énorme sensation.
Pourtant immense favori de cette rencontre disputée face à Al-Hilal à Orlando, le club anglais a en effet été stoppé au terme d'un match au scénario complètement dingue (4-3, a.p). Trop friable défensivement, incapable de faire preuve de maîtrise ou de gestion, Manchester City a logiquement coulé contre un adversaire largement à sa portée, comme l’Inter Milan avant lui. Encore une fois durant cet exercice 2024-2025 à oublier, les Skyblues sont retombés dans leurs travers. La Coupe du monde des clubs n'est donc pas venue sauver la saison décevante du club du nord de l’Angleterre, seulement troisième de Premier League, finaliste de la FA Cup et éliminé en barrages de la Ligue des champions.
Guardiola dédramatise la situation
Nouvelle preuve que les résultats n’ont pas été au rendez-vous pour le champion d’Europe 2023, Pep Guardiola a connu cette saison son plus haut ratio de défaites de sa carrière d’entraîneur lors d’un exercice avec un club. Considéré comme l’un des techniciens les plus talentueux et influents de l’histoire du ballon rond, le coach ibérique a perdu 28 % de ses rencontres sur le banc avec Manchester City cette saison, soit 17 des 61 matches que les Skyblues ont disputés. Une anomalie pour un tacticien habitué à gagner, à empiler les trophées et à imposer sa loi avec ses équipes sur les terrains de football. Malgré cette nouvelle contre-performance, et l’urgence de la situation, Pep Guardiola n’a pourtant pas souhaité dramatiser à l’issue de cette défaite inattendue face à Al-Hilal.
L’intéressé est effectivement apparu plutôt satisfait au moment de faire un état des lieux. “Je pense que nous avons joué un bon match. Mais ils nous ont punis dans les transitions, leurs contre-attaques ont été très rapides, il faut leur en donner le crédit", a affirmé l’Espagnol face à la presse. Positif, il estime que tout n’est pas à jeter dans ce Mondial des clubs. “J'ai vu beaucoup de bonnes choses que je n'avais jamais vues auparavant, notamment dans la relation entre les joueurs et le staff technique. J'ai l'impression que nous étions heureux et que les entraînements étaient très bons", a-t-il confié avant de se projeter sur la prochaine échéance, à savoir des vacances très attendues après cette saison à rallonge et exténuante. "Il est temps de se reposer et de se ressourcer pour revenir plus forts la saison prochaine". Un exercice durant lequel Manchester City va tenter de redevenir l’ogre qu’il a été dans un passé pas si lointain.