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La Liga : Les secrets du retour en grâce d’Aurélien Tchouaméni
De retour à un excellent niveau au Real Madrid après une dernière saison contrastée sur le plan individuel sous la houlette de Carlo Ancelotti, Aurélien Tchouaméni a révélé les raisons de cet état de forme probant du moment.
Pour Aurélien Tchouaméni, le soleil a refait son apparition au Real Madrid. Après une dernière saison moins rayonnante dans la capitale espagnole, marquée par des prestations en demi-teinte, une baisse de la confiance de son ancien entraîneur, Carlo Ancelotti, et donc moins d’apparitions dans le onze de départ merengue, le milieu de terrain semble revivre sous les ordres de Xabi Alonso. Plus à l'aise dans le système tactique mis en place par son nouveau coach, qui n’a pas hésité à lui redonner son statut de titulaire indiscutable dès le début de son aventure au Real Madrid, le vice-champion du monde 2022 s'affirme en effet comme la pierre angulaire de l’entrejeu merengue, aux côtés d’Arda Güler et Jude Bellingham notamment. Interrogé sur les raisons de ce retour en grâce, Aurélien Tchouaméni a loué les qualités de management de Xabi Alonso.
L’ancien entraîneur du Bayer Leverkusen, soucieux de relancer un joueur important dans le collectif de la Casa Blanca depuis son arrivée en 2022 mais en plein doute, a su activer les bons leviers pour opérer un déclic. “Dès le premier jour, on a eu une réunion vidéo, lui et moi. Il m’a montré des images de la saison sur le positionnement, ce que je peux améliorer, ce sur quoi je peux m’appuyer. Le positionnement, le jeu avec et sans ballon. Je sens depuis le début de saison que j’ai progressé sur certains aspects. Le positionnement avec ballon. Le jeu vers l’avant. Le positionnement dans les "carrés". Tu peux beaucoup courir, mais il faut savoir courir aussi de manière efficiente. Parfois, il n’y a pas beaucoup d’efforts à faire pour recevoir le ballon dans la bonne position et tu perds moins d’énergie”, a révélé l’international tricolore, apparu cette saison à 15 reprises avec le maillot immaculé sur le dos toutes compétitions confondues, dans un entretien accordé à L’Équipe.
Un plan de jeu adapté à ses qualités
Moins à l’aise sur le terrain lorsque le collectif madrilène balbutiait la saison dernière, Aurélien Tchouaméni a retrouvé sa confiance égarée en chemin. Il faut dire que le nouveau système de Xabi Alonso convient mieux à ses qualités. Le contre-pressing intense voulu par l’ancien milieu de terrain met en valeur les attributs physiques du Français, efficace quand il s’agit de presser l’adversaire et utile dans sa capacité à casser les lignes ainsi qu’à prêter main forte à ses partenaires offensivement. Un niveau de jeu plus qu’intéressant aujourd'hui alors impensable il y a moins d’un an, lorsque le joueur de 25 ans était confronté à une sérieuse remise en question au Real Madrid après avoir été sifflé par le Santiago-Bernabéu à l’occasion d’un match de Liga contre le Celta Vigo. Un épisode qui a marqué le principal intéressé.
“Il est important de rappeler que lors du Clasico (défaite 5-2 en finale de la Supercoupe), j'ai joué en défense centrale, et non à mon poste habituel. Je suis sorti du match en sachant que je n'avais pas bien joué. J'ai rapidement eu l'impression d'être pointé du doigt. La veille du match contre le Celta Vigo, je me suis dit : "Demain au Bernabéu, on verra bien comment ils me reçoivent." Rien ne s'est passé pendant l'échauffement. Le match a commencé, et j'ai joué au milieu. J'étais assez confiant, car c'est mon poste. On a donné le coup d'envoi, j'ai reçu le ballon, et c'est là que les huées ont commencé”, se remémore l'ancien joueur de l’AS Monaco, forcément marqué par cette rencontre qui s’est révélée être un tournant dans sa saison, voire dans sa carrière au sein de la formation ibérique.
Les huées ? Du passé
“On ne pouvait pas le voir à la télé, mais je me demandais : "Est-ce que c'est dirigé contre moi ?" Ensuite, ils ont hué Lucas Vazquez aussi. Je me suis dit : "Bon, il n'y a plus que moi et Lucas." J'ai reçu trois ou quatre passes, et ils m'ont hué à chaque fois”, poursuit-il avant de faire parler sa grande force de caractère. “Il y a deux solutions : soit on abandonne, soit on joue son jeu. Petit à petit, grâce à de bonnes actions, les huées ont cessé. Ce jour-là, j'ai fait un match fantastique. D'abord une bonne action, puis deux, et finalement, plus rien. Avec le recul, je suis sûr que ça a été un moment charnière dans ma carrière, un tournant qui m'a permis de franchir un cap”, se félicite le milieu de terrain. Un moment désagréable mais bénéfique pour la suite, effectivement. Depuis le début de l’exercice 2025-2026, aucune huée n’est descendue des tribunes de l’enceinte merengue.








