La Liga : Pep Guardiola repousse encore le FC Barcelone
En marge du match symbolique qui opposera la sélection catalane à la Palestine ce mardi à Barcelone, le manager de Manchester City a confirmé à RAC 1 qu’il ne reviendrait jamais sur le banc blaugrana.
Samedi soir, Bilbao a été le théâtre d’un match particulier. Dans la cathédrale de San Mamés, la Palestine a affronté la Catalogne avec à la clé une défaite sur le terrain (0-3) mais une victoire dans sa reconnaissance.
Ce mardi 18 novembre, les deux équipes se retrouvent une seconde fois pour un "match retour" à Barcelone où près de 25 000 spectateurs sont ainsi attendus à l'Estadi Olímpic Lluís Companys. "C'est un match qui dépasse le simple symbole. Aujourd'hui, tout est connu et, grâce à cette confrontation, les Palestiniens verront qu'une partie du monde pense à eux", a salué Pep Guardiola dans un entretien accordé à RAC 1 avant d’enchaîner avec une charge aussi féroce que juste : "Le monde a abandonné la Palestine. Nous n'avons absolument rien fait. Ce n'est pas leur faute d'y être nés. Nous avons tous permis qu'ils anéantissent un peuple entier. Le mal est fait et irréparable. Je ne peux imaginer personne au monde qui puisse défendre les massacres à Gaza. Nos enfants pourraient y être tués simplement parce qu'ils y sont nés. Je n'ai aucune confiance en ces dirigeants. Ils sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir."
"La vie est faite d'étapes"
Une conscience politique héritée de son éducation mais aussi de son passage au FC Barcelone où la vie démocratique fait souvent des remous en raison des divergences d’opinions qui s’y expriment. "C'est ce qui fait du Barça le plus grand club du monde. On peut faire ça (s’opposer) ici… Le Barça est un club vivant, chacun a son mot à dire. Chacun veut y jouer, y être entraîneur", a-t-il expliqué. Un club où il a été formé, a joué, entraîné et qu’il porte toujours dans son cœur mais où il ne se voit plus revenir. "Je ne rejette pas le Barça. La vie est faite d'étapes, et je suis sûr qu'il y a aujourd'hui de jeunes entraîneurs qui ont le même enthousiasme que j'avais à l'époque", a balayé le Catalan épanoui à Manchester où il a débarqué en 2016 et a prolongé jusqu’en 2027.
Son chapitre blaugrana définitivement clos, Pep Guardiola en conserve néanmoins des souvenirs impérissables. Interrogé sur le match qui l’avait le plus marqué parmi les 1 000 qu’il a dirigés, il s’est montré bien en peine pour se décider. "Je ne sais pas lequel choisir… De mon passage au Barça, lors du premier titre de champion, il y a la victoire 6-2 contre le Real Madrid. Il y a aussi la deuxième finale de la Ligue des champions (victoire 3-1 contre Manchester United à Wembley en 2011). À Munich, je vous parlerais du match qui nous a éliminés de l'Atlético Madrid en demi-finale, un match qui s'est très bien déroulé (victoire 2-1 mais élimination en raison de la défaite 0-1 à l’aller à Madrid et de l’application de la règle du but à l’extérieur, ndlr). Nous n'avons pas atteint la finale, mais nous étions meilleurs. Et avec City, je choisirais la demi-finale à domicile contre le Real Madrid, qui a été le point culminant de cette décennie (4-0). Au final, on se souvient surtout des bons moments, des matchs décisifs, des rencontres à mort", a-t-il détaillé. Des matchs mémorables à plus d’un titre comme celui qui se tiendra à Barcelone ce mardi 18 novembre pour d’autres raisons.








