Ligue 1 : Emerson Palmieri, la surprise de l’OM
Recruté cet été en provenance de West Ham, Emerson Palmieri a accepté de revenir cette semaine en détails sur les coulisses de son arrivée à l’Olympique de Marseille, où il a rapidement pris ses marques.
Dans le sud de la France, et plus précisément dans les environs du Vieux Port, Emerson Palmieri est déjà comme un poisson dans l’eau. De retour en Ligue 1 depuis le dernier mercato estival après un passage à l’Olympique Lyonnais lors de la saison 2021-2022, le latéral gauche s’est en effet rapidement acclimaté à son nouvel environnement. Apparu à quatre reprises avec le maillot de l’Olympique de Marseille sur le dos, l’international italien s’est rapidement imposé comme un élément fiable du système de Roberto De Zerbi. Il faut dire que sa polyvalence, sa rigueur défensive et son vécu au plus haut niveau lui ont permis de s’intégrer sans difficulté dans le onze marseillais.
Si son expérience a effectivement pu l’aider à se fondre rapidement dans le collectif phocéen, lui qui a été champion d'Europe avec la Nazionale en 2021 et a soulevé les trois Coupes d'Europe (Ligue des Champions et Ligue Europa avec Chelsea, Ligue Conférence avec West Ham), le public et la ferveur du Vélodrome l’ont poussé à donner le meilleur de lui-même dès ses premières apparitions sous le maillot olympien. “Cela vous motive énormément. Les supporters nous ont soutenus jusqu’à la fin et j’imagine que la pression est forte pour les adversaires. On m’a toujours parlé de l’amour du public, et effectivement, l’accueil a été très chaleureux. Je n’ai jamais rien vu de tel. Je pensais que mon premier match contre Lorient serait comme tous les autres, mais dès ce jour-là, j’ai compris que j’étais arrivé dans un environnement différent,” a confié l’intéressé pour Calciomercato.
Palmieri déjà fan de De Zerbi
Heureux et épanoui sur la Canebière, l’ancien joueur de Chelsea a pourtant failli manquer le coche cet été au moment où les discussions étaient entamées entre toutes les parties pour son transfert. “Deux semaines auparavant, j’avais déjà donné mon accord à De Zerbi, mais il manquait encore l’accord entre les clubs. J’étais un peu inquiet, car j’avais peur qu’ils ne parviennent pas à s’entendre, mais le coach et Benatia me voulaient tellement qu’ils ont attendu jusqu’au dernier moment. J’avais cette crainte, parce que je suis un homme de parole, mais cela ne dépendait pas seulement de moi. Avant le transfert, j’ai passé 50 jours à m’entraîner seul. West Ham ne baissait pas ses exigences, mais je suis resté calme, puisque je savais que Marseille était là,” a révélé celui qui a tout de suite poussé pour rallier le sud de l’Hexagone quand l’OM s’est manifesté.
Habitué des joutes européennes, le joueur de 30 ans apporte stabilité et expérience à une défense marseillaise en pleine reconstruction. Son profil technique correspond parfaitement à la philosophie de jeu de Roberto De Zerbi, à la recherche d'alternatives au poste de latéral gauche après le départ de Quentin Merlin, le changement de poste d’Amir Murillo et le manque de garanties d’Ulliesse Garcia. Emerson Palmieri et le coach italien semblent en tout cas déjà sur la même longueur d’onde. “C’est une personne spéciale, j’ai eu beaucoup d’entraîneurs dans ma carrière, mais je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme lui. Sur le terrain, il met une passion que je n’ai jamais vue de ma vie. Il accorde de l’importance à l’aspect humain, et les joueurs le ressentent : avec lui, on peut parler de tout. D’un autre côté, ce n’est pas seulement un entraîneur, mais une personne qui vous aime. Avant mon arrivée à Marseille, il m’avait dit que si j’avais besoin de quoi que ce soit pour ma femme ou mes enfants, il était à ma disposition.” Un lien particulier unit donc déjà les deux compatriotes. Et c’est l’OM qui ne peut aujourd’hui que s’en réjouir.