A quoi va bien ressembler la saison du Paris Saint-Germain ? C’est tout l’enjeu de la seconde moitié de l'exercice actuel. Souverain en Ligue 1 où il compte déjà 10 points d’avance sur l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco et qualifié en Coupe de France pour les 16es de finale, le PSG règne en maître sur le football français. Une emprise qu’il souhaite conserver et espère bien démontrer dimanche à l’occasion du Trophée des champions, annulé en août dernier en raison de problèmes administratifs avec la Chine qui devait accueillir l’évènement. C’est donc au Qatar que le champion de France affrontera le club monégasque pour remporter son premier trophée de la saison.

Un premier objectif qui aiguise l’appétit de Luis Enrique. "L'année 2025 est très excitante, on a beaucoup d'attentes. On veut que le club continue de s'améliorer. On a de la chance d'aller au Doha où ça sera un peu comme l'été. Ça nous rappelle la Coupe du monde en 2022. On est comme à la maison ici. Pour l'ambiance au stade, je ne sais pas à quoi m'attendre. Mais on a vu à la Coupe du monde que les gens aiment le foot et qu'ils s'identifient à notre club. Je pense qu'il y aura un bon spectacle", a assuré l’entraîneur asturien depuis l’avion qui l’emmène lui et le club parisien dans l’émirat.

"Le vrai moment de la saison arrive"

S’il jouera comme à domicile, le PSG sait que le match, lui, n’aura rien d’une partie de plaisir face à un adversaire qu’il a certes dominé en championnat mais qui lui pose toujours des problèmes et aura une revanche à prendre. "Contre Monaco, on s'attend à un match difficile. C'est une équipe qui n'a pas peur, qui va vers l'avant, qui presse. Ça va être un match plaisant à jouer et à regarder. La victoire sera le plus important", a convenu Marquinhos.

Revenu de vacances regonflé, le capitaine brésilien du PSG n’a pas caché son excitation à l’évocation du début de la bascule en 2025. "Le vrai moment de la saison arrive. On est bien en Ligue 1 et en Coupe de France. En Ligue des champions, on a tout à jouer. Ça donne une motivation de revenir encore plus fort dans cette deuxième partie de saison", reconnaît l’international brésilien, visiblement emballé par les enjeux des mois à venir. Des enjeux qu’il s’agira de bien gérer au cœur d’un calendrier très dense. Ainsi en janvier, ce sont huit matchs qui attendent les Parisiens dont deux décisifs en Ligue des champions contre Manchester City (22 janvier) et Stuttgart (29 janvier). "C'est merveilleux. Ça veut dire qu'on est encore en course dans toutes les compétitions", confie Luis Enrique, lui aussi particulièrement motivé. De l’envie, les Parisiens n’en manquent donc pas et devront la mettre au service de leurs talents pour décrocher un premier titre, donner le ton de la suite des évènements et d’éviter une grosse désillusion.