Quelques jours après avoir administré une véritable leçon à Pep Guardiola, ce que peu de techniciens peuvent se targuer d’avoir réussi ces dernières années, Ange Postecoglou va serrer la main d’une autre légende ce soir à l’occasion de la réception de l’AS Rome dans le cadre de la 5^e journée de Ligue Europa.

En effet, sur le banc d’en face, c’est Claudio Ranieri qui prendra place pour tenter de redonner de l’élan et de l’allant à une Louve qui traîne la patte cette saison tant en Serie A où elle se terre à une triste 12^e place après 13 journées, qu’en Europe où elle figure au 20^e rang avec seulement une victoire en 4 matchs.

A 73 ans, l’Italien a accepté de sortir de sa récente retraite, prise en mai dernier, pour un ultime défi. Une décision qui force le respect et impressionne son homologue grec de Tottenham. "C'est incroyable. Je suis sûr qu'il y a des façons plus agréables et plus simples de profiter de sa vie aujourd'hui, mais il a toujours cette passion en lui. Je ne l'ai jamais rencontré auparavant, mais j'ai hâte de lui dire bonjour, car c'est toujours agréable de rencontrer certaines de ces personnes qui ont eu un impact si important sur le football, en particulier dans mon domaine, le management. Il est toujours apparu comme un gentleman. J'ai hâte de le rencontrer et cela prouve que l'envie d'être manager sur le banc de touche ne vous quitte pas", admire l’ancien sélectionneur de l’Australie de 14 ans son cadet.

Repartir de l’avant

S’il éprouve un profond respect à l’égard de l’homme qui a mené Leicester au titre en Premier League en 2016, Ange Postecoglou ne lui fera aucun cadeau, déterminé à accrocher le Top 8 avec les Spurs. "Cela doit être notre objectif. Notre forme sur la scène européenne a été très bonne et ce malgré des circonstances pas si évidentes", a-t-il commenté, se félicitant d’avoir pu lancer plusieurs jeunes. Face au club romain, Tottenham sera privé de son gardien titulaire Guglielmo Vicario ayant dû se faire opérer d’une fracture de la cheville mais se présentera en position de force avec l’appui de son public et escorté par la confiance née de la démonstration à l’Etihad Stadium. De bons ingrédients pour espérer repartir de l’avant en Ligue Europa, trois semaines après leur défaite sur la pelouse de Galatasaray (2-3).