Encore lui. Comme face à l’AS Monaco en Ligue des champions quatre jours plus tôt (2-2), la lumière est encore venue d’Erling Haaland ce week-end dans les rangs de Manchester City. Ce dimanche, sur la pelouse de Brentford, les hommes de Pep Guardiola ont signé un quatrième succès de rang en Premier League grâce à une réalisation en première période de l’inévitable attaquant norvégien (1-0). Auteur d’un doublé sur le Rocher en milieu de semaine pour éviter à son équipe une sacrée désillusion, même s’il n’avait pas caché sa frustration à la sortie de ce match nul contre des Monégasques accrocheurs, l’ancien joueur du BVB a cette fois fait parler son réalisme et sa puissance physique pour tirer ses partenaires, quelque peu pétrifiés dans le second acte, d’un bien mauvais pas face aux Bees.

Que ce soit sur la scène continentale ou nationale, il ne fait vraiment pas bon croiser la route d’Erling Haaland depuis le mois d’août. À l’instar de Kylian Mbappé au Real Madrid ou Harry Kane avec le Bayern Munich, le joueur de 25 ans est actuellement dans une forme étincelante et enfile les buts comme des perles avec son club. En trouvant le chemin des filets ce week-end à l’occasion de la 7e journée de Premier League, Erling Haaland a inscrit son neuvième but en championnat, le douzième en neuf apparitions toutes compétitions confondues. Interrogé sur son état de forme impressionnant à l’issue de ce succès étriqué face à Brentford, l’homme providentiel des Cityzens a indiqué être dans la forme de sa vie, tout simplement. "Je ne me suis jamais senti aussi bien qu'aujourd'hui, alors oui, on peut le dire", a-t-il confié sur Sky Sports.

“Je pense que je dois remercier mon fils”

Déterminant à chacune de ses apparitions sur le pré, le Norvégien a ensuite essayé d’apporter une réponse lorsqu’un consultant de la chaîne britannique lui a demandé la raison de ce début de saison en fanfare. "J'en ai déjà parlé à maintes reprises, on peut être prêt physiquement, mais il faut aussi être prêt mentalement, et franchement, je pense qu'avoir un enfant me rend encore meilleur, car je n'ai jamais autant déconnecté pendant mon temps libre”, a révélé le jeune papa, devenu père d’un petit garçon il y a un peu moins d’un an. Un bonheur qui lui ouvre des perspectives autres que le ballon rond. "Je ne pense plus du tout au football, alors que quand on est plus jeune, on pense à tout et à rien et on s'inquiète peut-être un peu pour certaines choses. Mais quand je rentre chez moi, je me détends encore plus, donc je pense que je dois remercier mon fils !", a-t-il conclu, hilare. La paternité, tel est donc le secret de ce cyborg plus humain que jamais.