Mikel Arteta a atteint un cap symbolique hier à Old Trafford. Dans le Théâtre des rêves, le Basque a vécu son 200^e match avec Arsenal en Premier League. Une performance remarquable d'autant qu'elle s'accompagne d'une très belle réussite. En effet, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain compte 118 succès, soit 59 % de victoires. Un total qui le place au-dessus d’Arsène Wenger. Le mythique manager d’Arsenal n’avait gagné "que" 110 matchs après ses 200 premiers dans l’élite anglaise. Surtout, il est le manager qui a obtenu le plus de succès et de points depuis 2019, juste derrière Pep Guardiola.

Après 200 matchs en Premier League, Mikel Arteta pointe d’ailleurs dans le Top 5 des managers les plus victorieux. Il émarge juste derrière Sir Alex Ferguson (122). Le podium est dominé par son compatriote de Manchester City (146), qui devance José Mourinho (137) et Jürgen Klopp (127). Une compagnie illustre dont le Basque peut s’enorgueillir.

Arsenal perd encore du terrain

Pour autant, sa 200^e aura été amère. En effet, à Manchester, Arsenal n’a pas su prolonger l’euphorie du milieu de semaine et son époustouflant 7-1 infligé au PSV à Eindhoven. Menés après un but de Bruno Fernandes juste avant la pause, les Gunners ont néanmoins réagi grâce à Declan Rice à l’aube du dernier quart d’heure pour obtenir un nul (1-1). Un partage des points qui équivaut presque à une défaite dans la course au titre, puisque la veille, Liverpool avait battu Southampton (3-1). "Je ne veux pas dire que la course au titre est terminée. Il n'est pas question de dire cela, mais aujourd'hui, la frustration vient du fait que nous n'avons pas gagné de match. Nous sommes conscients de l'urgence et nous sommes obligés de gagner chaque match si nous voulons avoir une chance de le faire. Je ne pense pas que ce soit le bon moment pour parler de ça de toute façon", a déclaré le toujours combatif Mikel Arteta à Sky Sports.

Avec 15 points de retard et encore 10 matchs à jouer, Arsenal ne peut plus raisonnablement penser au titre de champion d’Angleterre. Cela n’empêchera pas le Basque de continuer à pousser son équipe et d’aborder la suite avec le même état d’esprit qui l’anime depuis ses débuts en décembre 2019.