Mikel Arteta doit se demander quel mal a frappé son équipe à l’intersaison et s’il n’a pas offensé une quelconque divinité. En effet, depuis le début de la saison, Arsenal est touché par une épidémie de blessures qui ne donne aucun signe d’affaiblissement.

Pour preuve, hier soir, à 18 minutes de la fin du temps réglementaire de la rencontre de la 3e journée de la Ligue des champions face au Shakhtar Donetsk, Riccardo Calafiori est resté assis sur la pelouse. Mal retombé sur sa jambe droite, le défenseur italien ne pouvait pas poursuivre la rencontre et a dû être remplacé par le jeune Myles Lewis-Skelly (18 ans). "Ricci a dû sortir parce qu’il a senti quelque chose. Je n’en sais pas plus mais ce n’est pas une bonne nouvelle. Il n’a pas pu continuer à jouer et ça m’inquiète", n’a pas caché Mikel Arteta démuni face à ce nouveau coup du sort, déjà le deuxième concernant Calafiori. Recruté cet été à Bologne contre 45 millions d’euros, l’international italien avait déjà été écarté des terrains en raison d’une blessure au mollet en septembre.

Saka très incertain

Avec cette blessure, on ignore encore combien de temps il sera absent mais l’optimisme n’est pas de rigueur avant le choc contre Liverpool, dimanche lors de la 9e journée de Premier League. Une rencontre face au leader de la Premier League qu’Arsenal abordera très diminué puisque Williams Saliba sera suspendu, tandis que Martin Odegaard et Jürren Timber seront toujours à l’infirmerie, peut-être avec Bukayo Saka, "très incertain" selon Arteta.

Des absences dont ne veut pas se servir comme excuse le manager espagnol qui sera contraint d’improviser pour constituer sa défense et envisage de faire glisser Thomas Partey derrière pour compenser. "Nous ferons le point, nous aurons un jour de repos, puis deux jours pour préparer le match. Dimanche, c'est loin et nous sommes convaincus que nous serons à la bonne place (…) Croyez-moi, dimanche, nous serons en pleine forme", a-t-il assuré hier soir après la victoire étriquée des Gunners contre le Shakhtar Donetsk (1-0).