Jamais deux sans trois pour le Paris Saint-Germain. Déjà défait à deux reprises depuis le début de cette campagne de Ligue des Champions face à Arsenal et l’Atlético de Madrid, le club de la capitale a subi une nouvelle déconvenue ce mardi face au Bayern Munich à l’occasion de la cinquième journée de la phase de ligue (1-0). Auteurs d’une prestation sans grande saveur et plombés par l’expulsion d’Ousmane Dembélé sans oublier la grossière erreur de main de Matvey Safonov sur corner sur la réalisation bavaroise, les hommes de Luis Enrique se retrouvent désormais dans une position plus que délicate au classement. 

Provisoirement vingt-sixième de la phase de ligue, en attendant les matches de mercredi, le PSG est en effet largué à 6 longueurs du Top 8 à trois journées de la fin. De quoi susciter une vive inquiétude dans les rangs franciliens. Capitaine du club de la capitale, Marquinhos a tiré la sonnette d’alarme au sortir de ce troisième revers européen de la saison. “Si on regarde le classement, bien sûr qu'on est inquiets. On a trois matchs à jouer, trois finales. Un match à domicile contre Manchester City, une grande équipe, et deux matchs à l'extérieur. Notre objectif est de se qualifier. On n'est pas venu ici pour rester derrière”, a confié le défenseur central au micro de Canal + après avoir fait part de son mécontentement vis-à-vis de l’arbitrage de la partie. 

Neves prône l’unité

Moins inquiet que son partenaire à l’issue du coup de sifflet final, Joao Neves apparaissait en revanche tout aussi déçu et a refusé d’accabler ses coéquipiers pour leur bévue du soir. "On doit rester unis. Avec le carton rouge, bien sûr que c'est difficile. Mais c'est le foot. L'équipe va rester la même du début à la fin. (Sur Safonov) Ce n'est pas sa faute, c'est celle de l'équipe. Comme lorsqu'un joueur marque, c'est toute l'équipe. On reste ensemble quoi qu'il arrive. Les supporters sont déçus, comme nous. On se battra jusqu'à la fin", a affirmé le Portugais en zone mixte, lui qui a par ailleurs livré une partition intéressante dans l’entrejeu dans le sillage d’un début de saison très réussi. 

A contrario de certains hommes de Luis Enrique, Gonçalo Ramos est, lui, passé par toutes les émotions ce mardi sur la pelouse de l’Allianz Arena. Heureux d’effectuer son grand retour à la compétition après plusieurs mois d’absence, l’attaquant a été ensuite confronté aux limites du collectif francilien face à une formation supérieure sur le pré. "Finalement, je suis de retour. Je me sens bien, même si on a perdu. On est tous déçus mais on est concentré sur le prochain match. (...) On va continuer à travailler, ce n'est pas la fin de la Ligue des champions, il reste trois matchs, on va tout faire pour se qualifier pour le tour suivant", a-t-il lancé en zone mixte, apparaissant plus optimiste que Vitinha qui avait de son côté du mal à trouver ses mots à chaud. Une réaction légitime tant la situation est préoccupante. A Paris, il va falloir réagir vite, très vite.