C’est le cœur lourd que les joueurs du FC Barcelone pénétreront sur la pelouse du stade olympique Lluís-Companys. Autorisés à ne pas se présenter en conférence de presse pour respecter leur peine et leur deuil, Gavi, Dani Olmo et les autres pourront rendre un dernier hommage à Carles Miñarro, le médecin des Blaugranas décédé samedi à 53 ans. En effet, l’UEFA a accepté de bousculer son protocole millimétré afin qu’une minute de silence soit observée par les acteurs du huitième de finale retour de la Ligue des champions opposant le FC Barcelone et le Benfica Lisbonne (18h45).

Les joueurs préservés

Un moment de recueillement qui interviendra au bout d’une journée encore pesante. Ce matin, la direction catalane s’est rendue aux funérailles du médecin. Le président Joan Laporta était accompagné par son vice-président Rafa Yuste, le directeur sportif Deco et son adjoint Bojan Krkic, les dirigeants Joan Soler, Miquel Camps et Aureli Mas. Étaient également présents José Ramón Alexanko, directeur de la Masia, Marta Segú, directrice de la Fondation Barça, et Xavier O’Callaghan, directeur des sports professionnels du club. Blessé depuis septembre, Marc-André ter Stegen était également présent, unique représentant du groupe professionnel dans ce triste cortège. Tous les joueurs avaient été exemptés de la cérémonie pour se concentrer sur leur match. Ils avaient cependant participé à la veillée funéraire lundi soir. Une veillée où Emilio Butragueño, envoyé par le Real Madrid, avait été aperçu, venu transmettre en personne les condoléances du club merengue.

Aussi cruel que cela puisse paraître, les Blaugranas devront faire taire leur chagrin le temps de 90 minutes ou peut-être un peu plus selon le scénario du match. Un match qu’ils dédieront, comme l’a assuré Hansi Flick, à Carles Miñarro et au cours duquel ils chercheront à faire sa fierté. Ce huitième de finale retour de Ligue des champions sera bien plus qu’un match pour le FC Barcelone. Attention toutefois à ne pas se laisser submerger par l'émotion, car les Lisboètes ne feront, eux, pas de sentiment.