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Ligue des champions : Le Bayern veut à nouveau faire peur à l’Europe
Intronisé cet été en Bavière, Vincent Kompany a de grandes ambitions pour le club allemand et espère bien qu’il pourra remporter un nouveau titre européen à domicile au printemps prochain.
La saison dernière n’avait clairement pas été la meilleure du Bayern Munich. Bien qu’il ait disputé les demi-finales de la Ligue des champions, éliminé d’un rien par le Real Madrid, le club bavarois n’a atteint aucun de ses objectifs et a signé un exercice sans titre. Le premier depuis 2012. Un trou d’air qui a entraîné une petite révolution dans le sud de l’Allemagne avec le départ fracassant de Thomas Tuchel, en froid avec ses dirigeants, mais aussi de plusieurs cadres comme Matthijs de Ligt et Noussair Mazraoui.
Après avoir essuyé de nombreux refus, les dirigeants bavarois ont finalement décidé de nommer Vincent Kompany à la tête de l’équipe. Un entraîneur sans grande expérience, arrivant de Burnley après avoir passé deux saisons à Anderlecht. Un pari osé mais pour le moment réussi puisque les Bavarois sont seuls en tête de la Bundesliga après trois succès en autant de journées, 11 buts marqués et seulement 3 encaissés. Un départ idéal pour la confiance au moment d’aborder le retour de la coupe d’Europe. Une compétition où l’ancien international belge espère bien faire briller son club. "Pour nous, à chaque fois que nous parlons de n'importe quel match, de n'importe quel trophée, il s'agit toujours d'essayer de gagner la compétition, et la Ligue des champions est évidemment la plus difficile", a-t-il déclaré à UEFA.com. Un objectif d’autant plus important cette saison que la finale européenne aura lieu à l’Allianz Arena. En 2012, les Bavarois avaient déjà été au rendez-vous à domicile mais avaient échoué face à Chelsea (1-1, 3-4 t.a.b.).
Susciter la peur
Plus encore que le titre, c’est un sentiment de crainte que Kompany veut à nouveau instiller chez ses adversaires. "Si vous jouez contre le Bayern, cela doit représenter une mission presque impossible. Je ne dis pas que cela va arriver immédiatement, je ne dis pas que c'est là où nous en sommes en ce moment, mais quand j'ai joué contre les meilleures équipes du Bayern, elles pouvaient vous donner ce sentiment. Ce n'est pas le cas chaque année, mais certaines équipes vous ont donné ce sentiment, et c'est ce dont vous vous souvenez. Pour nous, l'objectif est de revenir aussi rapidement que possible pour donner ce sentiment à de nombreux adversaires", a-t-il avoué.
Pour y parvenir, l’ancien défenseur pourra s’appuyer sur un collectif qui semble réceptif à ses idées, son approche du haut niveau et son management qu’il a peaufiné en Belgique et en Angleterre. "La meilleure décision que j'ai prise a été de sortir de ma zone de confort. Il y avait une option pour rester dans les grands clubs et continuer une trajectoire dans les équipes de jeunes pour ensuite, espérons-le, peut-être revenir au sommet, mais je suis allé directement dans le métier et j'ai appris à gérer des effectifs changeants, des jeunes joueurs, des joueurs plus âgés, des joueurs capables d'exécuter certaines choses mais pas tout, des situations difficiles en termes de résultats aux extrêmes de gagner presque tout. J'ai vécu tout cela et je n'ai que 38 ans. Et cela me donne l'impression d'être dans ce métier depuis très, très longtemps maintenant, et c'est quelque chose que je ne changerais pour rien au monde. Cela a été un apprentissage fantastique", analyse-t-il. Un apprentissage qui lui permet d’apprécier encore plus de découvrir pour la première fois depuis le banc la Ligue des champions, ce mardi soir face au Dinamo Zagreb. Une première à domicile, là où tout commence et où il aimerait que la saison se finisse le 31 mai prochain.