Le Paris Saint-Germain avait sans doute oublié que la Ligue des champions n’avait pas grand-chose à voir avec la Ligue 1 et qu’elle réclamait une autre intensité, d’autres intentions. Le champion de France a mis du temps, l’équivalent de la première période environ, pour se le rappeler et a frôlé la correctionnelle face au bizut géronais. "Je crois que le match a été lourd, dur pour nous car nous avons été imprécis. On a raté des passes faciles. Gérone a très bien défendu et a démontré pourquoi le club s’est qualifié pour la Ligue des champions", a déclaré après la rencontre Luis Enrique.

Une bonne seconde période

Une prise de parole apaisée car si le PSG a eu du mal à s’exprimer, il a fini par forcer la décision dans les derniers instants quand un centre fort de Nuno Mendes échappa à Paulo Gazzaniga, qui marqua contre son camp (1-0). "J’ai beaucoup souffert pendant ce match", a admis ensuite le technicien parisien qui voulait pourtant retenir aussi quelques points positifs dans la prestation des siens. "J’ai beaucoup aimé notre seconde période, le rythme technique et physique a été bien supérieur", appréciait-il.

Plus encore, c’est bien le fait d’avoir réussi à gagner qui importait à l’ancien sélectionneur de l’Espagne et à l’ensemble du club parisien. Moins flamboyant que le Bayern Munich, le PSG compte pourtant le même nombre de points que le rival bavarois, qu'il affrontera le 26 novembre prochain en Allemagne, et entame cette nouvelle formule de la Ligue des champions de la bonne manière sur le plan comptable. Une victoire d’autant plus importante que les Parisiens iront à Londres dans deux semaines pour y défier Arsenal. Un match où il faudra assurément hausser tous les curseurs et où 45 bonnes minutes risquent de ne pas suffire.