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Ligue des champions : Pep Guardiola exige de l’engagement
A la veille de la réception de Feyenoord, le technicien espagnol veut voir de l’envie chez ses joueurs pour briser la série de 5 défaites d’affilée de Manchester City.
Gagner est une chose mais c’est souvent dans l’adversité que se juge la valeur. Longtemps triomphant, Manchester City connaît une période plus que chaotique. Samedi, le quadruple champion d’Angleterre en titre a été terrassé à domicile, où il n’avait plus perdu depuis 52 matchs en Premier League, par Tottenham (0-4). Une énorme gifle synonyme de 5e défaite consécutive, toutes compétitions confondues. Du jamais-vu pour le club depuis la saison 2005-2006 et une situation inédite dans la carrière d’entraîneur de Pep Guardiola.
Quelques jours après sa prolongation de contrat pour deux saisons, l’entraîneur espagnol doit trouver les leviers pour redresser un groupe marqué autant physiquement que moralement. "On peut gérer un ou deux joueurs, mais pas quatre ou cinq à des postes clés (…) Cela devrait arriver (la série de défaite, ndlr)", a-t-il pointé en conférence de presse avant d’aller plus loin au sujet de l’impact des absences pour blessure. "Nous ne gagnons pas les duels. Nous devons reculer parce que nos meilleurs défenseurs centraux ne sont pas là. Rodri n'est pas là. Nous avons dû faire jouer Gundogan, notre meilleur milieu offensif, comme milieu défensif à cause de blessures."
L’appel à la révolte
Dans ce contexte, Pep Guardiola estime pourtant que tout n’est pas à jeter. "Nous nous créons beaucoup d'occasions", assure-t-il. Ainsi contre Tottenham, le score aurait pu être bien différent si Erling Haaland avait fait preuve d’un peu plus de réalisme.
Au-delà du réalisme, le manager des Cityzens n’entend rien changer à son approche malgré les turbulences. Au contraire. "Dans cette situation, nous devons revenir directement à nos principes, changer moins que jamais. Nous nous sommes créé suffisamment d'occasions. Que devons-nous faire ? Insister. Si ce n'est pas mardi, ce sera dimanche prochain. Si ce n'est pas le cas, le prochain match. Nous continuons à essayer", prévient-il, convaincu que la chance finira par sourire à nouveau.
Néanmoins, l’homme aux quatre Ligue des champions (1992 comme joueur, 2009, 2011 et 2023 comme entraîneur, ndlr) a tenu à faire passer un message à ses joueurs. L’heure n’est pas à ruminer les défaillances mais à montrer du caractère. "Je veux de l’engagement, de l’engagement, de l’engagement et encore de l’engagement. Être nous-mêmes n’est pas suffisant, nous devons faire preuve d'engagement tous les jours", prône-t-il avec vigueur avant de lâcher. "En ce moment, le plus important n'est pas la tactique, c'est de gagner un match grâce à l'envie."
Loin d’être résigné, Pep Guardiola est au contraire plus combatif que jamais et bien déterminé à infléchir la dynamique qui mine aujourd’hui son équipe. Un défi inédit qu’il se serait assurément bien épargné s’il avait eu le choix. Feyenoord est prévenu, le champion d’Angleterre est blessé mais pas encore à terre.