Après avoir marqué 49 points contre les Bulls, Anthony Edwards était encore en forme le lendemain en premier quart-temps face aux Rockets, avec 18 points. Puis, la fatigue a commencé à peser et il est passé à côté de son deuxième et troisième quart-temps. Néanmoins, il a trouvé une manière de se motiver. Car en deuxième quart-temps, Dillon Brooks et lui ont fait monter la température.

« Dès que Dillon Brooks et moi, on a commencé à se chauffer, la fatigue a disparu », confirme l'arrière de Minnesota. « On ne peut plus utiliser l’excuse de la fatigue à ce stade. Quelqu’un vous provoque, donc on essaie de répondre. C’est le moment de jouer. Je ne vais pas dire qu’il m’a cherché. Tout le monde connaît Brooks. Il joue dur, c’est un compétiteur et j’adore ça. » 

Même si le joueur de Minnesota a peu apprécié le premier geste de son adversaire. « Les petits trucs un peu sales, je n’aime pas. Il m’a donné un coup au visage, je suis tombé et il m’a demandé combien de temps j’allais pleurer. Gars, tu viens de me frapper au visage… Ce côté-là, je n’aime pas. Ne fais comme si tu n’avais pas fait ces gestes. On peut parler, mais quand on fait ça, on dépasse le basket. »

D'ailleurs, il se souvient que, « il y a deux ans, quand il était à Memphis, il m’avait fait la même chose et j’avais réagi de la même manière. S’attraper, se pousser, d’accord. J’adore car je vais répondre. Mais dès qu’on passe aux poings… On est des adultes et on ne va pas faire ça ». Finalement, il a eu le dernier mot en marquant 16 points en dernier acte et en finissant avec 41 points et la victoire.