Le pas de côté des Grizzlies en attaque
En plus d’avoir moins recours au « pick-and-roll » cette saison, les Grizzlies utilisent beaucoup le « slow step ».
« C’était la première chose qu’on faisait chaque jour. Je ne crois même pas qu’on ait pris des tirs à 3-points. On a juste fait des pas de 0-1-2. » Voilà ce dont se souvient Jaylen Wells de son été de préparation avec les Grizzlies. Au cœur de celui-ci, le recours massif au « slow step ». Il s’agit en gros de faire varier son rythme de mouvement sur le double pas, entre le premier et le second appui. Luka Doncic ou Shai Gilgeous-Alexander l’utilisent déjà beaucoup.
Au tour des Grizzlies désormais, sous l’influence de leur nouvel assistant, Noah LaRoche, déjà derrière le changement de philosophie, sur le « pick-and-roll ». « J’apprécie à quel point nos gars sont volontaires par rapport à ça. C’est intégré dans nos schémas. C’est ce qui nous permet de prendre des décisions, qu’il s’agisse de la finition ou de ressortir le ballon vers la ligne à 3-points », analyse Taylor Jenkins.
En l’utilisant, Ja Morant estime ainsi avoir « plus de contrôle. Quand je pénètre, je suis capable de ralentir et de lire la défense au lieu d’aller à 100 miles à l’heure, de sauter partout et de tomber. Je suis capable de rester sur mes appuis et de faire le meilleur choix possible. »
« Je peux voir le terrain, cela me permet de ralentir un peu les choses », constate aussi Scotty Pippen Jr. pour qui ce « slow step » l’aide à perdre moins le ballon et prendre de meilleures décisions. Cette nouvelle arme semble porter ses fruits à Memphis : les Grizzlies occupent actuellement la première place au classement des meilleures attaques de la ligue avec 123 points de moyenne.