La course à la succession de Dorival Junior sur le banc de la sélection du Brésil est lancée. Et à deux mois du prochain rassemblement qui verra les Auriverde se rendre en Équateur le 4 juin avant de recevoir le Paraguay le 9 juin, le temps presse pour la Confédération brésilienne de football (CBF).

Selon les informations de Globo et de son journaliste André Rizek, les dirigeants brésiliens auraient établi une nouvelle liste comportant quatre noms. Parmi ces quatre noms, une surprise est apparue. En effet, le média brésilien assure que José Mourinho serait considéré pour prendre en main la Canarinha.

Chahuté en Turquie

Mieux, sa situation à Fenerbahçe pourrait d’ailleurs s’avérer un atout. Arrivé l’été dernier à Istanbul, le Portugais a multiplié les frasques depuis. Après avoir été accusé de racisme pour des propos polémiques à l’égard des joueurs de Galatasaray, il a de nouveau dérapé en milieu de semaine. Toujours face au rival stambouliote, au bout d’un bouillant quart de finale de Coupe de Turquie où son équipe a été éliminée (1-2), l’ancien entraîneur de l’Inter Milan a pincé le nez de l’entraîneur adverse Okan Buruk dans le rond central alors que les deux hommes venaient de saluer les arbitres. Une scène qui a choqué et pourrait lui coûter une nouvelle suspension.

S’il a été défendu par son club, José Mourinho pourrait se laisser tenter par un départ anticipé de Turquie, où il a signé jusqu’au 30 juin 2026. Le Portugais de 62 ans n’a ainsi jamais caché son intention de devenir sélectionneur national avant la fin de sa carrière. L’opportunité brésilienne, si elle se confirmait, s’apparenterait à une aubaine à seulement un an de la Coupe du monde organisée aux États-Unis, au Mexique et au Canada.

Un avantage sur Jorge Jesus ?

José Mourinho réunit beaucoup de qualités recherchées par la CBF. Charismatique, meneur d’hommes, il sait endurer la pression toujours immense autour de la sélection brésilienne. Il est également lusophone, ce qui fluidifierait les échanges avec les joueurs, mais aussi avec les dirigeants de la CBF. En outre, il ne disputera pas non plus la prochaine Coupe du monde des clubs avec Fenerbahçe, ce qui signifie qu’il pourrait être disponible avant la prochaine fenêtre internationale. Un point qui pourrait bloquer son compatriote Jorge Jesus, tout comme l’inimitié qu’il semble entretenir avec Neymar.

Présenté comme l’un des favoris, le Portugais de 70 ans est en fin de contrat le 30 juin prochain, mais doit disputer la nouvelle épreuve FIFA avec Al-Hilal. S’il s’est dit prêt à y renoncer et a fait part de son enthousiasme pour le poste de sélectionneur du Brésil, les dirigeants saoudiens pourraient demander une compensation financière pour le préjudice.

Outre les deux Portugais, la CBF étudierait le profil d’un autre Portugais, Abel Ferreira, actuellement sur le banc de Palmeiras. Toujours selon Globo, elle n’aurait aussi pas renoncé à convaincre Carlo Ancelotti. Quatre hommes pour un poste. Les dirigeants brésiliens ont quelques semaines pour arrêter leur choix.