Football : Le bon feeling de Cesc Fabregas concernant l’Espagne
Champion du monde en 2010, l’ancien milieu catalan pense que la Roja a tout pour réaliser une grande performance lors de la Coupe du monde 2026.
L’Espagne s’est rappelée comment gagner. Après des années dorées à la fin des années 2000 et au début des années 2010 marquées par trois titres internationaux consécutifs, la Roja avait connu des lendemains difficiles avec notamment une élimination dès la phase de groupes lors de la Coupe du monde 2014. Il y a deux ans, c’est en huitièmes de finale que l’aventure espagnole avait pris fin prématurément, entraînant le départ de Luis Enrique mais aussi l’amorce d’un nouveau cycle.
Un cycle qui s’est avéré gagnant puisqu’en 2023, Luis de la Fuente et son équipe ont gagné la symbolique Ligue des Nations avant l’été dernier de se hisser sur le toit du continent et de décrocher une quatrième couronne européenne après 1964, 2008 et 2012.
"Quelle grande équipe"
Ce renouveau, Cesc Fabregas l’a suivi avec attention se glissant même en tribunes pour observer de plus près la nouvelle génération. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a apprécié le spectacle. "J'ai vu une équipe unie, avec des enfants jeunes et engagés. Tout le monde était à 100 %. Fabián (Ruiz), Lamine (Yamal), Nico (Williams), 'Dani) Olmo et Pedri... et des leaders comme Rodri, (Dani) Carvajal, (Alvaro) Morata... Il fallait profiter de ce moment. J'étais avec un de mes fils à Espagne-Italie et là, j'ai dit : 'oh mec, quelle grande équipe'", a-t-il indiqué dans un entretien accordé à ABC.
Séduit par la cohérence du collectif ibérique et ses atouts dans toutes les lignes, l’ancien joueur d’Arsenal et du FC Barcelone estime que cette Roja a tout pour s’inscrire dans la durée et imiter la génération dont il a fait partie en compagnie des Xavi, Andrés Iniesta et autres Fernando Torres ou Gerard Piqué. "Ils peuvent parfaitement gagner la Coupe du Monde 2026", croit celui qui officie aujourd’hui en Italie sur le banc de Côme, promu surprise en Serie A. Réponse dans un an et demi aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada où se tiendra la compétition. Une chose est sûre, Lamine Yamal et consort feront tout pour prolonger l’ivresse de l’Euro allemand.