En une semaine, Mehdi Taremi est passé du statut de héros d’une nation à celui de joueur blessé et contraint de rester à l’infirmerie. La semaine dernière, l’attaquant né à Bouchehr, sur la côte ouest iranienne, avait signé un doublé contre l’Ouzbékistan pour permettre à l’Iran d’accrocher le nul et de se qualifier pour la Coupe du monde 2026.

Revenu en Italie, il s’est blessé samedi et n’a pu participer à la rencontre entre l’Inter Milan et l’Udinese (2-1).
L’Iranien a passé des examens ce lundi 31 mars à l’Institut clinique Humanitas de Rozzano, qui ont mis en lumière une élongation des adducteurs de la cuisse gauche. Dans son communiqué médical, le club nerazzurro s’est gardé de donner une durée de convalescence, se contentant d’affirmer que son état physique serait réévalué dans une semaine. Toutefois, selon les informations de Sky Sport, l’attaquant pourrait être absent une vingtaine de jours, soit trois semaines.

Une croix sur les quarts de finale de la C1

D’ores et déjà forfait pour la demi-finale aller de la Coupe d’Italie contre l’AC Milan, programmée ce mercredi 2 avril, Mehdi Taremi a également renoncé à prendre part aux quarts de finale de la Ligue des champions.
Il manquera ainsi le double rendez-vous contre le Bayern Munich, le 8 avril prochain en Bavière, puis le 16 avril en Lombardie. Il sera également absent à Parme (5 avril) et contre Cagliari (12 avril) en Serie A.

D’après les estimations, il pourrait effectuer son retour sur la pelouse de Bologne le 20 avril, à l’occasion de la 33e journée de championnat, ou alors trois jours plus tard contre l’AC Milan, pour le match retour de la demi-finale de la Coupe d’Italie.

Remplaçant précieux, Mehdi Taremi n’a toutefois pas eu son rendement habituel cette saison, puisqu’il s’est contenté de seulement trois buts et six passes décisives en 34 matchs toutes compétitions confondues. Avec cette blessure, Simone Inzaghi perd une option offensive et va certainement allumer un cierge pour que la cheville douloureuse de Marcus Thuram tienne bon, sous peine d’avoir un sérieux problème à régler.