En Liga, l'arbitrage est la source de plus en plus de débats. Depuis quelques semaines maintenant, les polémiques liées aux décisions prises par les hommes en noir sur le rectangle vert sont en effet sans cesse commentées et évoquées sur les plateaux télés, dans les journaux ou en salles de conférence de presse. Parmi les clubs qui ne cessent de manifester leur courroux et taper du poing sur la table, le Real Madrid arrive largement en tête. Ces derniers temps, la Casa Blanca s'estime tout particulièrement lésée avec comme dernier exemple l'expulsion de Jude Bellingham face à Osasuna le week-end dernier en Liga suite à des propos vulgaires soi-disant tenus par le joueur de 21 ans à l’encontre de l’arbitre (1-1). Un carton rouge qui devrait valoir à l’international anglais deux matches de suspension selon la presse ibérique. 

Et alors que le Real Madrid devrait faire appel de cette sanction, Lamine Yamal a préféré calmer le jeu en prenant la défense de l’arbitrage au cours d’un entretien accordé à Mundo Deportivo. Interrogé notamment sur le penalty transformé par Robert Lewandowski lors du succès du FC Barcelone face au Rayo Vallecano plus tôt dans la semaine et le but annulé à l'équipe visiteuse pour un hors-jeu très discutable (1-0), deux actions de jeu qui ont évidemment valu une polémique, l’Espagnol a été clair. "Honnêtement, je n'ai pas vu l'action, mais je suppose qu'il y avait hors-jeu si le VAR est intervenu. Le penalty sur Iñigo était très clair et ne fait aucun doute mais le fait est que ces derniers temps, presque tout est remis en question. Si vous sifflez pour une équipe, l'autre équipe va se plaindre. Et si aucune des deux ne se plaint, une autre équipe qui ne joue pas va le faire”, défend le champion d’Europe 2024, soucieux de ne pas ajouter de l’huile sur le feu.

"Nous sommes très contents" 

“C'est un travail très difficile parce qu'il y aura toujours quelqu'un qui se plaindra. Nous sommes très contents (de l'arbitrage). Je pense que le Real, le Barça et l'Atlético, nous ne pouvons pas nous plaindre. Je pense que les arbitres essaient de faire de leur mieux. Quand nous avions six points d'avance, je me souviens du penalty sur Jules (Koundé) qu'ils n'ont pas sifflé sur le terrain de Getafe, mais (lundi) ils ont sifflé ce penalty sur Iñigo. En Coupe du Roi, les arbitres ont d'abord favorisé Madrid, puis contre Osasuna, ils leur ont été défavorables. Ca sera toujours comme ça", a-t-il conclu. Agacé d’entendre des voix s’élever à chacune des sorties des cadors ibériques en championnat, Lamine Yamal a donc choisi de voler au secours d’un arbitrage qui pourrait être une nouvelle fois au centre de l’attention le week-end prochain dans la péninsule ibérique. Ce que ne souhaite pas le jeune blaugrana, évidemment.