L’AS Monaco a trouvé chaussure à son pied. A la recherche d’un nouvel attaquant cet hiver en vue de renforcer son secteur offensif qui a quelquefois été défaillant depuis le début de la saison, le club du Rocher a jeté son dévolu sur un joueur méconnu dans l’Hexagone, Mika Biereth. Meilleur buteur du championnat autrichien avec 11 réalisations, l’international Espoirs danois s'est en effet engagé le week-end dernier avec la formation monégasque en provenance du Sturm Graz pour quatre saisons et demie, soit jusqu'en juin 2029. Une transaction pour le moins ambitieuse et conséquente au vu du profil du joueur de 21 ans et surtout du coût du transfert, estimé à 15 millions d’euros si l’on prend en compte les bonus. 

Du haut de son 1,87 m, Mika Biereth débarque ainsi dans la Principauté sur la pointe des pieds mais avec la ferme intention de bousculer la hiérarchie dans un secteur offensif qui manque cruellement d’un avant-centre fiable. Et pour cause, Folarin Balogun blessé et encore sur le flanc, Breel Embolo a de son côté du mal à enchaîner les prestations de bonne facture tandis que George Ilenikhena ne semble pas postuler à une place de titulaire dans l’esprit d’Adi Hütter. Bref, le Danois a une carte à jouer dans un collectif au sein duquel il pourra beaucoup apporter par sa personnalité et ses qualités balle au pied. “Je me décrirais un peu comme une espèce d'attaquant en voie de disparition, un peu old school. Je comprends qu'il faille que les attaquants participent au jeu mais au final, je suis un avant-centre et j'aime marquer des buts”, a en ce sens expliqué le joueur de 21 ans au moment où il a été invité à se présenter devant les médias ce lundi. 

Un exemple nommé Haaland

“J'essaie de me trouver dans les meilleures positions possibles pour marquer. Beaucoup de mes buts ne sont pas les plus beaux, ne font pas des highlights sur YouTube, mais pour moi, peu importe comment le ballon arrive au fond des filets. Pour moi, un but est un but”, a-t-il poursuivi avant de comparer son jeu à celui d’un certain...Erling Haaland. “L'un des exemples les plus faciles serait probablement Haaland, qui n'est pas toujours concentré sur la construction du jeu mais plutôt sur quand le ballon arrive près de la surface et qui est le premier à réagir. Souvent, ça rentre. Quand j'étais jeune, l'un des joueurs que j'aimais vraiment était Drogba, la façon dont il jouait, avec intensité, ses capacités athlétiques. Et cette capacité à marquer dans les grands moments. C'est ce qui le distinguait des autres attaquants”, affirme le Danois. 

Soucieux de prendre exemple sur ces attaquants qui l’inspirent au quotidien pour devenir un avant-centre plus complet, Mika Bieret retrouvera d’ailleurs dans le sud de la France Folarin Balogun, lui aussi formé à Arsenal et qu’il avait connu dans les équipes de jeunes des Gunners. De quoi renouer avec un ancien coéquipier et ainsi faciliter son adaptation sur et en dehors des terrains. “C'est sympa de voir des têtes familières. On a joué quelques matches avec les moins de 21 ans ensemble, et il y avait une connexion sur le terrain. Mais j'étais un peu plus jeune que lui, encore au centre de formation et lui s'entraînait avec l'équipe première. Je le regardais et j'essayais de me dépasser pour suivre son chemin. C'est sympa de voir qu'on est désormais dans le même club”. Un club avec lequel il espère briller au plus vite. Et pourquoi pas dès ce mardi à l’occasion d’une opposition en Coupe de France face au Stade de Reims ?